Tutoriel en cadeau de Noël de la part de la méduse à ses lecteurs, avec le souhait que votre fête soit belle et heureuse. Cette image regroupant les étapes de la construction de la boule Père Noël est détaillée en images plus grandes avec les explications dans le corps du message. Bonne lecture!

Comme pour les précédentes boules de noël celle ci sera faite à partir d’un remplissage auto destructif 😉 Il faut percer avant cuisson pour placer les câbles. Le câble central servira à tenir la boule par le haut, et la partie basse ici sera cachée dans de la pâte car on n’a pas besoin d’un œillet placé au cucul comme pour le gnôme, le câble est donc courbé et replié pour être pris dans l’argile à la cuisson et tenir le poids de la boule puis camouflé dans une autre couche de rouge. Le câble qui tiendra les pieds lui sera droit d’un côté à l’autre dans la partie basse de la boule, si possible un peu devant, et sera fini d’œillets.

Le visage est travaillé à part, sur un cercle de pâte couleur chair découpé à l’emporte-pièce rond, je place deux tranches de canne œil, si vous n’en avez pas, laissez ces emplacements vides car ils pourront recevoir des dessins au marqueur noir ou des yeux adhésifs pour poupées de chiffon. Je pose d’abord le contour de la capuche car les poils devront dépasser un peu. La barbe les moustaches et les quelques mèches rebelles sont plates d’un côté et pointues de l’autre. Les extrémités plates seront placées contre le visage, disposées dans l’ordre à ce que la plus longue soit bien en bas de la barbe, puis chaque mèche est enroulée sur elle même dans une petite boucle de type anglaise.

Une fois le visage décollé de la plaque de verre de travail à l’aide de la lame, elle est simplement posée délicatement mais avec une certaine pression sur la boule, bien positionnée en haut et centrée par rapport aux jambes. Pour fermer les œillets des jambes, j’ai utilisé des petites fleurs de métal pour que le métal ne disparaisse pas trop lors du modelage, puis je les ai laissées car ça ne gêne pas à l’ensemble. Une fois le corps marqué par des tampons variés qui accueilleront les pigments, j’ai placé deux pompons pour représenter les boutons du manteau. Les cadeaux ici sont obtenus avec un vert et un bleu, dont un tiers de chaque est mélangé avec l’autre pour obtenir des variations sur un même thème. Chaque carré modelé est coupé en deux parts inégales puis remodelé en carrés plus ou moins hauts et étroits. Ensuite j’ai utilisé un tampon pour marquer de faux dessins sur le « papier » cadeaux et tracé les traits symbolisant les fils d’emballages avec une aiguille. La même fourrure symbolisée par l’argile blanche pailletée encercle les cadeaux et représentera la hotte dans le dos du bonhomme, à poser bien symétriquement derrière la tête.

Les mains ici sont simplement posées, j’aurai pu creuser également un axe à câbler pour des bras qui bougent mais j’avais envie de ces petites mains dodues à trois doigts dans un simple bord de manteau blanc, question de style il me semble plus marrant tel qu’il est avec juste les jambes qui ballotent. Les jambes justement sont des galoches noires, du genre très usées, c’est qu’il vagabonde celui là sur les toits, puis un rond de blanc de revers de froc, et enfin une boule rouge marquée des mêmes tampons pour assortir au corps. Les galoches sont grossièrement modelées avec les doigts, puis avec l’aiguille je marque le contour en bas qui symbolisera la semelle. Encore à l’aide de l’aiguille, trois marques partent d’un côté sous la cheville vers l’autre côté qui formeront les plis d’usure.

Les pigments sont posés de façon ciblée, dans les fils et dessins des emballages des cadeaux, dans les marques des tampons et dans les creux. Très peu sur le visage dans les creux uniquement, et j’ai utilisé un peu de pigent blanc nacré dans la barbe et cheveux pour ajouter un peu de relief à ce blanc pailleté. Après cuisson selon les conseils de la marque, j’ai poncé la chose dans l’eau et les pigments sont restés uniquement dans les creux. Pour vider l’eau qui s’engouffre dans la boule, il suffit de poser ses lèvres sur une jambe et souffler la tête à l’envers, l’eau sort en fil d’un seul trait par le trou non fermé du haut. Ce n’est qu’une fois l’eau bien partie que je place en haut aussi une fleur pour fermer l’œillet. Le montage des jambes se fait à la façon des bijoux aux pinces rondes comme les œillets. Cette boule est un peu lourde à poser en bout de branche surtout si l’arbre est frêle, mais en décor dans la pièce c’est super rigolo, ou pourquoi pas sur la branche basse plus épaisse juste au dessus de la zone prévue pour recevoir les « vrais » paquets ….

Comme à chaque fois que je rédige un tutoriel je le fais dans l’espoir d’apporter quelque chose à quelqu’un. Un peu d’aide au ‘home made » de chacun, une idée, une astuce, pas forcément une révolution, parfois simplement expliquer comment je fais ces choses et avec quoi, dans tous les cas c’est une main tendue pleine d’images. Bons préparatifs de Noël à vous et bons modelages!

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