Archives de catégorie : Viaggi

Città di Roma

Il était une fois, une gorgone en voyage. Voici quelques photos de ces deux jours que nous avons passés en famille à Rome. J’ai demandé à mes enfants ce qu’ils avaient aimé le plus et, à l’unanimité, le Colisée est la star officielle de cette visite. Rome est très étendue et les sites intéressants sont parfois assez distants, pour bien profiter il faut s’armer de bonnes chaussures en plus de la carte et du guide touristique. Bien que notre hôtesse nous ait recommandé de faire attention à nos poches, je me suis sentie tranquille et en sécurité dans cette ville ou pourtant la police a une présence assez discrète. Aux bus, nous avons préféré une bonne marche pour nous imprégner de l’ambiance de la ville, et utilisé le métro seulement en fin de parcours. Seulement, deux jours ne sont pas suffisants pour tout voir, et nous reviendrons avec plaisir. Certaines zones des sites sont clôturées, et on voit moins de choses qu’il y a vingt ans, je suppose pour épargner les ruines et les préserver. Je déconseille les sandwichs des camions, qui ont un goût de papier et m’ont fait penser à du ‘”tricatel”, et je recommande les Pizze au feu de bois et les pâtes aux différentes sauces toutes aussi délicieuses. Les glaces à l’italienne valent leur réputation, les différents parfums vont du classique au plus original, on peut choisir différents parfums sur le même cornet présenté en forme de rose, en déguster une est très réconfortant après la marche qu’impose le rythme des visites. Etre hébergé chez l’habitant si vous en avez la possibilité est appréciable car l’hospitalité romaine est excellente. Vous aimerez aussi la gentillesse de ces gens qui, fiers de leur patrimoine, savent rester modestes et vous accueillir comme on aimerait l’être partout.

Cette cours des statues est actuellement fermée aux visiteurs et ces deux photos datent de 1989, pensez bien qu’il n’est plus possible de grimper sur les socles comme l’ont fait ces deux méduses!

Le métro est assez surprenant pour une parisienne, suffisamment coloré pour une artiste, et surtout indispensable pour nous ramener à l’auberge épuisés de tant de marche. Une boutique de un peu tout a attiré mon regard pour l’image d’ambiance qu’elle évoque, j’ai aimé les converses qui pendent et les veux scooters en déco. J’ai acheté ces perles dans cette boutique, www.perladoriente.com , trouvée par le plus grand des hasards en essayant de rejoindre la Piazza Navona depuis le Panthéon. Nous avons échangé nos cartes et je regrette de ne pas avoir une telle boutique tout près de chez moi, c’est une caverne de perles comme une grotte de pirate ou je ne sais à quel autre endroit imaginaire cela pourrait ressembler.
Deux jours ne sont pas suffisants pour tout voir, nous reviendrons avec plaisir continuer la visite.
Pour finir, voici un clin d’oeil de la part des méduses:

trevi-fontaine

Coup de foudre pour Jose Lorenzi à Bastia

Comme toutes les fins de vacances, celle ci se terminait sur le port de Bastia. Après deux semaines de maquis agrémentées  de bains de mer et de rivière et ornées de bons moments avec les amis et en famille, la notion de « retour » me martelait le crâne depuis l’ avant veille déjà.
Le triste rituel de la fermeture de la maison, ne sachant pas qui viendrait ensuite ni quand, s’était fait et, en considérant ma passion pour le ménage, cette tâche fut la plus dure à accomplir surtout que la récompense au bout du travail n’ était autre que la cruelle séparation annuelle.
Le soleil de midi éclairait fortement la citadelle et les pans de murs faisant face à la mer, il faisait chaud. Août finissant remportait ses derniers touristes, et dans le flot, les corses du continent comme moi.
Nous évitions de passer par le tunnel qui sent toujours très mauvais, dans l’ idée de prolonger le plaisir en traversant la ville par ses ruelles majestueuses de hauteur, contrastées dans les styles allant du plus traditionnel au plus bourgeois, rythmées par les échoppes en bas, les balcons en haut, les linges sur les cordes comme des notes de musiques, et les cacatoghji (orthographe à vérifier), cabinets ajoutés aux vieilles bâtisses qui forment des verrues carrées reliées par les tuyaux d’ évacuation.
Comme tous les ans je m’ exclamai : C’ est ici que je veux vivre, c’ est là (je désignais une boutique) que je veux mon atelier, et là je prendrai le café tous les jours. Puis, comme pour nous sonner l’heure du dîner, apparut en contrebas le port et le ferry au départ, tel un ogre béant portant le nom de notre billet..
Nous avions garé la voiture en amont de la rue marchande parallèle à la place St Nicolas, pour une ultime promenade avant d’embarquer. D’habitude je regarde les robes. Je peux entrer dans une boutique acheter de tout sauf une robe mais j’ y serais entrée seulement après avoir vu une robe de loin.
Enfin, nous descendions le boulevard Paoli à moitié au soleil, avec moi qui surfait d’ un trottoir à l’ autre en disant bien à mes enfants de rester avec leur père sur le même trottoir, vilaine habitude qui m’ amuse terriblement, quand j’aperçus du coin de l’oeil des couleurs et m’ engouffrai dans cette petite galerie qui ne contenait que et exclusivement « mes » couleurs. La première pièce est à voir à 360°, l’ accrochage est fait de façon à emporter le regard sur la toile derrière le bureau comme un chemin piégé duquel on ne peut échapper. Après avoir regardé en tournant sur moi même, je finissai en rase motte pour lire les mélanges presque le nez sur la toile de façon à m’ assurer que la touche était vraiment aussi bonne qu’ elle en avait l’ air.
La jeune personne qui assurait l’accueil me dit amusée que j’ étais assortie au décor, car je portais un vêtement violet, de ce violet qui dansait justement dans les vagues des paysages maritimes accrochés autour de nous. Un instant, je me suis imaginée être une touche de violet dans un de ces tableaux et m’ y suis trouvée terriblement bien. Je suis restée si peu, mais si bien, que j’ emportai dans mes yeux les couleurs de ces toiles jusque dans le bateau, oubliant de sortir sur le pont voir s’ éloigner mon île, voulant garder comme dernières images celles éblouissantes des toiles de Jose Lorenzi.

Je vous invite à consulter les pages de sa galerie virtuelle, ou mieux de vous rendre à Bastia pour avoir le même coup de foudre que moi.

Florence Firenze

Fort heureusement pour moi, tout ceci n’est que de l’art!

Voici une promenade dans la ville:

Le ponte vecchio est le petit pont à arcades recouvert de maisons qui passe l’Arno. L’architecture est particulière et les places de ventes sont exclusivement consacrées aux bijoux. Un pont d’or et d’argent! Dessus à droite, une compil de ce qui m ‘a attiré l’oeil parmis les bijoux en perles de Venise, les fameuses « Murano » et les perles faites avec les « murrine » qui ressemblent tant à nos cannes « millefiori ».

Ici,une compil des céramiques vues en boutiques, j’ai aimé les motifs pleins de fantaisie particulièrement le dragon. Il y avait aussi des ringardises avec les reproductions des portraits de la gallerie des offices dans des assiettes, un peu comme les Cendriers Napoléon ou asittes Joséphine que j’ai chez Mamie. Le kitch ne tue pas et revient même en force avec le traditionel par esprit de contradiction face à la standardisation de la déco. Et si le meilleur en déco était de ne suivre aucune mode et de savoir marier tout le beau qui soit … à méditer !

Les files d’attente pour acceder aux sites sont longues et nombreuses. Pour une seule journée, nous avons décidé de ne faire que l’Academia et la chapelle Medicis, de façon à centraliser la journée sur Michelangelo. Voici une photo prise pendant la file d’attente contre le mur de l’Academia.

Les musées sont équipés de détecteurs de tout comme les aéroports, et les panneaux à l’entrée indiquent clairement en plusieurs langues que les photos sont interdites. Je vous présente donc un cliché pris à l’époque ou les détecteurs n’éxistaient pas et quand les panneaux d’entrée ne portaient que l’inscription  » no flashes ».
Voici donc David, vue par les yeux d’une méduse ado, en version « no flashes by medusa ». Mes autres clichés de dos sont trop sombres à scanner, il faut tirer de nouveaux positifs …. ou ai-je bien pu ranger ces négatifs depuis 1989 ?
Page wikipedia sur Michelangelo

Expo Ghisoni 2007

Je viens de recevoir ces images de mon expo de 2007 à Ghisoni de la part de J.M Grisoni, ravie car je n’en avais pas de cette journée. Jean-marie avait choisi le moment le plus creux de la journée pour pouvoir avoir les tables sur ses photos, l’effet est assez bizarre car on dirait que je suis sur une île déserte alors que ces journées sont souvent assez mouvementées et je finis toujours aphone. Sous les images de l’expo, j’ai placé des images de ma nièce et de sa copine dans leur activité favorite de la journée … essayer mes bijoux!

Figuier de barbarie

Je vous présente la haie du fond de mon jardin.
C’est un animal plutôt sauvage qui ne nécessite ni tuteur ni taille. Pour faire des boutures, je recommande une paire de gants en cuir sous les gants de jardinage. Les fruits sont infectes délicieux ! Et j’ai eu le plaisir de trouver la plante en fleurs lors de mon séjour en juin.
Superficiellement piquante pour son apparence, elle est fleurie et fruitée selon les saisons et gorgée d’eau là ou il semble ne rien pouvoir pousser. Pour son caractère  autant que pour l’esthétique, cette plante est à sa place dans nos jardins.

Je finis avec une autre plante que j’affectionne, elle était minuscule il y a quelques années et je l’ai dégagée des ronces. Maintenant elle fait surface et prend de l’ampleur.

Puzzichellu

Prononcer : poutziguellou
J’ai aimé sentir les parfums du maquis et les bruits de la nature dans ce coin perdu, plonger mon visage dans l’eau odorante de souffre et imaginer devenir subitement belle et douce comme le promet la combinaison chimique de cette eau, voir les grenouilles sauter dedans, et adoré l’ambiance temple perdu de civilisation détruite envahi par les ronces et les figuiers sauvages.
Je n’ai pas aimé voir les larves de moustiques serpenter à la surface des flaques saumâtres, sentir les ronces sur mes jambes en passant entre les arbustes pleins de toiles géantes de choses qui pourraient être des veuves noires, et détesté avoir un moment perdu de vue mon mari dans cette jungle! -T’es ou? -Là ! -Ou ? -Là enfin! -Ouf!

Le centre de thalasso ,ou ma mamie a fait une cure dans les années 40, est à la fin de la route et entouré de chardons.

Le long du chemin qui descend depuis la bâtisse vers la rivière et la source, je trouve de jolies fleurs des champs, ça change un peu des tranches de cannes en fimo !

Les ruines, quasi dans le lit de la rivière, seraient parait-il romaines de tradition orale, sur lesquelles aurait été construit le centre de thalasso dans lequel ma grand mère avait fait une cure dans sa jeunesse. Mais non, ma grand mère n’était pas romaine 😉 On m’a raconté qu’un berger avait abandonné en cours de transhumance une bête soufrante dans les bois d’Aghione, persuadé qu’elle mourrait probablement bien vite. Quelle fut donc sa surprise de la retrouver au retour après les mois d’été, non seulement vivante mais en excellente santé. On aurait donc redécouvert à cette occasion la source et les vestiges romains.
On voit dessus à gauche une mini baignoire en forme d’assise dans sa cabine individuelle, il y en avait probablement d’autres mais ça n’est plus accessible sans une machette. En plus il y a des trous d’eau autour du chemin car les canalisations, pour irriguer cet antique centre, sont plus que vétustes ! Sans parler le la taille des toiles d’araignées dans cette humidité riche de papattes !

Nostalgie sur un résidu de poutre et de colonne, sur une cuve d’eau sulfureuse dans laquelle même pour des millions et couverte de pustulles je ne me baignerais jamais!

Quelques cailloux dans les ruisseaux autour du site, couleurs étranges.

Et insolite, un coquelicot poussé dans la partie séchée du lit de rivière, au milieu de rien.

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Paris, Le bois et l’ Art Nouveau

Photos prises au musée d’ Orsay lors de ma visite. Il est possible d’acquérir le livre de l’exposition à la bibliothèque du musée je l’ai et il est superbe un vrai régal. L’ expo comporte des modèles bien différents, de petits bureaux finement marquetés à une pièce entièrement recouverte de boiseries, en passant par les verreries de l’ école de Nancy, toutes les facettes de cet art sont représentées du plus simplement végétal féminin au plus torturé mystérieux.