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Aleria, archéologie et sculpture contemporaine

Une balade dans le temps et l’espace. Images du musée dans le fort d’Aleria et du site archéologique sur la colline qui domine la mer. Paysages de ruines dont les volumes sont à imaginer à partir des bouts de colonnes et murets qui formaient les espaces de vie. Paysages de collines vertes plongeant dans la mer, invitation au voyage de l’esprit, les pieds dans le passé le coeur au présent les yeux dans l’avenir. Paysages ou l’art à ciel ouvert prend toute sa splendeur. J’ai toujours aimé ce site et son musée, si intime et si proche, et les sculptures de Charbonnel l’accrochent dans le présent de la plus poétique des unions.
Images prises ce matin du 14 juin 2019.
Catherine Mienville Lanfranchi

Musée d’Aleria et sculpture Charbonnel « tête de Persée »
Musée d’Aleria
Musée d’Aleria
Musée d’Aleria
Musée d’Aleria
Musée d’Aleria, rython tête de chien
Musée d’Aleria Rython
Musée d’Aleria, Lion Etrusque
Vue sur le Tavignanu entre le Musée et le site archéologique
Aleria Veilleur monumental par Charbonnel à l’entrée du site archéologique
Veilleur par Charbonnel vue sur les collines d’Aleria
Veilleur par Charbonnel, détail.
Site archéologique d’Aleria
Site archéologique d’Aleria
Site archéologique d’Aleria
Aleria, Persée et tête de Méduse par Charbonnel
Aleria. Tête de Méduse par Charbonnel, Détail
Aleria, site archéologique et sculpture monumentale de Charbonnel, Persée et tête de Méduse.
Aleria, site archéologique
Aleria, vue du fort/musée depuis le site archéologique

Informations
Aleria le Musée: https://aleria.fr/musee-aleria.php
Information sculpteur Charbonnel http://www.christophecharbonnel.fr/
INRAP archéologie sur Aleria: https://www.inrap.fr/les-archeologues-de-l-inrap-decouvrent-une-tombe-etrusque-en-hypogee-aleria-14206

Rhyton

La cloche de rentrée à sonné pour les têtes à remplir et voilà que j’en fabrique des vides. Pour commencer aujourd’hui un rhyton en forme de crâne qui donne suite à mon premier essai du genre avec la tête de chimère encadrée. Il est sculpté directement dans la matière de différentes couches de teintes sur un support en verre récupéré dans la poubelle de la cuisine. Officiellement il est vide comme un ryhton, mais j’ai mis cette plante grasse pour l’immortaliser en photo parce que ça fait punk et ça m’a fait rire. Le suivant est une tête de cheval inspiré lui de deux rhytons exposés au Musée d’Aléria, une tête de chien noire et une tête d’âne beige, ce qui fait de cette dernière sculpture un objet culturel Corse, aux origines très antiques. Autant je relance la mode au pays! Pour compléter la série et rester dans l’objet culturel Corse, j’en ai fait aussi un autre en forme de mouflon. Sur le même châssis en verre que le précédent, ce mouflon rouge et or est modelé d’après modèle photo car en toute sincérité je ne suis jamais allé aussi haut dans la montagne pour en voir. Un cheval j’en vois un chaque semaine pour monter dessus mais un mouflon c’est moins commode à approcher, je remercie donc le photographe Denis Pieraccini pour ses magnifiques clichés qui m’ont permis d’approcher au mieux de la forme de la tête du mouflon dans ma sculpture.
Ce sujet a été choisi pour la rentrée du groupe « AFC Figures d’argile » et fait l’objet d’un article sur le journal Parole de Pâte, je recommande une visite pour admirer les autres travaux sur le même thème.

rhyton-crane
Rhyton crâne 2016 10x8x8cm argile polymer cuit sur récup de pot de dessert en verre

Rhyton tête de cheval inspiration Aléria (âne+chien)
Rhyton tête de cheval by Medusa, inspiration Aléria (âne+chien)

Rhyton mouflon rouge et or
Rhyton tête de mouflon rouge et or, inspiration montagnes corses

Rhyton crâne vu sous tous les angles.
Rhyton crâne vu sous tous les angles.

Rhyton tête de cheval 3 vues
Rhyton tête de cheval 3 vues

Rhyton mouflon vu sous tous les angles
Rhyton mouflon vu sous tous les angles

Rhytons du Musée d'Aléria, Corse.
Rhytons du Musée d’Aléria, Corse.

rhyton cheval et medusette cornue 2016
rhyton cheval et medusette cornue 2016

Vidéo de fabrication sur Facebook:

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Aleria le musée et le site antique

Pour en savoir plus il faut aller sur le site officiel et pour qui est sur FB s’abonner à la page.

On commence la visite par le musée ou l’on achète les très modestes droits d’entrée, puis on sort du fort pour longer à travers le maquis et les ronces chargées de mûres fin août pour atteindre l’entrée du site antique.

Outre le témoignage historique des pièces contenues dans le musée, certaines sont très belles à voir. On y voit aussi des bracelets en céramique avec des motifs sympas, et même un orné d’une tête du genre medusien …. subirais-je des influences étrusques? Les vases sont bien conservés et beaux, terre cuite et noir pour des images du passé finement dessinées.

La promenade extérieure est agréable et mes enfants, toujours sérieux et attentifs lors de visites culturelles, ont joué une des scènes de la BD Astérix en Corse : la chute du préteur sur les marches du temple d’Auguste et autres délires Romains 🙂









Mes propres rythons réalisés en 2016

Puzzichellu

Prononcer : poutziguellou
J’ai aimé sentir les parfums du maquis et les bruits de la nature dans ce coin perdu, plonger mon visage dans l’eau odorante de souffre et imaginer devenir subitement belle et douce comme le promet la combinaison chimique de cette eau, voir les grenouilles sauter dedans, et adoré l’ambiance temple perdu de civilisation détruite envahi par les ronces et les figuiers sauvages.
Je n’ai pas aimé voir les larves de moustiques serpenter à la surface des flaques saumâtres, sentir les ronces sur mes jambes en passant entre les arbustes pleins de toiles géantes de choses qui pourraient être des veuves noires, et détesté avoir un moment perdu de vue mon mari dans cette jungle! -T’es ou? -Là ! -Ou ? -Là enfin! -Ouf!

Le centre de thalasso ,ou ma mamie a fait une cure dans les années 40, est à la fin de la route et entouré de chardons.

Le long du chemin qui descend depuis la bâtisse vers la rivière et la source, je trouve de jolies fleurs des champs, ça change un peu des tranches de cannes en fimo !

Les ruines, quasi dans le lit de la rivière, seraient parait-il romaines de tradition orale, sur lesquelles aurait été construit le centre de thalasso dans lequel ma grand mère avait fait une cure dans sa jeunesse. Mais non, ma grand mère n’était pas romaine 😉 On m’a raconté qu’un berger avait abandonné en cours de transhumance une bête soufrante dans les bois d’Aghione, persuadé qu’elle mourrait probablement bien vite. Quelle fut donc sa surprise de la retrouver au retour après les mois d’été, non seulement vivante mais en excellente santé. On aurait donc redécouvert à cette occasion la source et les vestiges romains.
On voit dessus à gauche une mini baignoire en forme d’assise dans sa cabine individuelle, il y en avait probablement d’autres mais ça n’est plus accessible sans une machette. En plus il y a des trous d’eau autour du chemin car les canalisations, pour irriguer cet antique centre, sont plus que vétustes ! Sans parler le la taille des toiles d’araignées dans cette humidité riche de papattes !

Nostalgie sur un résidu de poutre et de colonne, sur une cuve d’eau sulfureuse dans laquelle même pour des millions et couverte de pustulles je ne me baignerais jamais!

Quelques cailloux dans les ruisseaux autour du site, couleurs étranges.

Et insolite, un coquelicot poussé dans la partie séchée du lit de rivière, au milieu de rien.

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