avec des porte-clefs et des grigris variés, faudrait pas se fouler le bronzage…. OK j’avoue, ces images ont été prises début juillet pour la plupart et ont attendu que j’appuie sur le bouton pour être publiées … la foulure de méduse n’est pas du tout un risque potentiel dans cet article!
Continuer la lecture de on commence doucement … avec des grigris corsica
Échoué sur la plage, cet énorme bois flotté nous avait divertis et charmés l’hiver 2009. Les enfants avaient sauté sur l’immense tronc long fin et lisse et joué une aventure de pirates armés d’épées de bois et de bombes en pompons d’algues. Comme issu d’un rêve et matérialisé dans le sable il pose son étrange silhouette devant la terrasse du café de la plage. Vieil os de dinosaure abandonné dans le désert recyclé en porte serviettes ou tête de bois figée par une magie maritime, il a encore des choses à dire à notre imaginaire.
La pierre po
nce made in Stromboli échouée en Corse, du sable de la costa Serena et un coquillage ramassé au même endroit, une perle bijou trésor précieux aux couleurs du drapeau en union dans un concept sentimental et esthétique. J’ai choisi des symboles, chacun représentant une charge émotionnelle forte, et je les ai unis dans un objet qui servira de porte bonheur. La série commence avec quatre coeurs de plage à mousqueton. Je me suis amusée avec cette série de plages et je suis revenue de Corse avec un grand sachet de trouvailles pour en refaire et pour décliner dans d’autres objets. J’espère que ce concept fait rêver car c’est dans cet esprit que je l’ai conçu.
« Oh je vais pouvoir emporter ma plage perso au bureau ….. »
ou bien:
« Non je ne craque pas je ne dis pas au Boss qu’il me gave car mes nerfs sont protégés par ma plage de poche qui me rappelle qui je suis et d’où je viens …. »
C’est une idée de mon fils qui au départ a craqué pour ce mini nounours, puis j’ai craqué aussi. Le premier, accompagné d’une mini plage de poche composée d’un coquillage d’une pierre ponce d’un fond de sable d’une perle tête de méduse et d’une perle tête de Maure, est parti cet été lors de l’expo. Celui du bas est à moi car dans le carré de résine j’ai inclus un coquillage ramassé il y a bien longtemps associé avec une tranche du coeur renaissance de février 2011 qui me plait tant. J’en ai d’autres en couveuse …. c’est trop chou ce nounours vous ne trouvez pas?
Comme des pierres précieuses repêchées au fond des mers, ces grigris sont composés chacun d’une perle ornée d’une tête de Maure dans de la feuille d’or le tout inclus dans de la résine. On aime quand ça brille comme ça?
Sur le groupe de modeleurs de personnages AFC-OOAK nous avons planché sur la mythologie grecque. Les mythes inspirent les artistes depuis des millénaires en commençant avec les romains qui se sont servis allègrement dans l’art Grec pour créer. Au cinéma dans la peinture et dans la bande dessinée sans compter toutes les métaphores qui expliquent les différents comportements, ces dieux grecs et leurs histoires humaines n’ont pas fini de nous inspirer.
Les polyméristes du groupe AFC-ooak ne se sont pas gênés pour en faire autant. Pour participer à ce challenge j’ai choisi de faire une version de Poséidon. J’ai regardé les photos de statues de ma balade au Louvre de l’an dernier, un livre scolaire, un autre sur la sculpture en Europe, j’ai du voir en marbre et en bronze pendant un bon moment. J’ai hésité d’ailleurs à n’utiliser que de la pâte imitation marbre, puis …. finalement il est comme ça!
J’ai utilisé du fimo puppen pour le tronc les bras et la tête, du fimo or pour les cheveux, de la pâte « beurk » pour rembourrer dans la queue recouverte de blanc pour le fond des mokumés violets mauves et blancs. Le trident est un pic à brochette en bois modelé de fimo or poudrée de pigments dorés, comme les bracelets et la couronne, j’ai mis un peu de pigments « pearl » sur la queue pour l’effet écaille de poisson. La structure interne est uniquement en câblages de fer, le tout a été cuit ensemble, seule la tête a été précuite et assemblée avant deuxième cuisson.
Je me suis vraiment bien amusée avec ce personnage et j’espère qu’il vous séduira autant qu’il me fait de l »oeil à chaque fois que je passe devant sa vitrine ;-)Je l’ai même mis devant le pirate, on verra s’il se laisse faire après tout contre le dieu des océans qu’est ce qu’un pirate balafré et maigrichon pourrait faire hein?
Pour voir ce qu’on fait les autres membres du groupe, aller sur le journal Parole de Pâte.
Tout est dans le titre … ou presque, une petite plage de poche avec une pierre ponce un coquillage du sable et une mini méduse. Récoltées depuis des années ces petits bouts de mer sont dans toutes mes soupières décoratives de la maison en corse, et chaque année je me dis que je vais en faire un jour quelque chose. Voilà, c’est fait je me lance dans la série des minis corsica en exclu chez Medusa!
C’est l’été? Ah oui … c’est pour ça qu’il fait chaud alors! Tout ça pour dire qu’il est temps de publier les perles du printemps. A bientôt …
Pour commencer une promenade à la plage, à la recherche des précieuses pierres ponce pour fabriquer des effets de matière dans certains de mes travaux, et surtout pour dépenser un peu de l’énergie ingurgitée lors des différents repas de fêtes. Le soleil du matin sur la mer de la costa serenna est magique …
Quelques photos des orangers de mon vénérable grand père et du figuier de barbarie du jardin, aussi un cliché bien carte postale avec ces ânes rencontrés sur la route de la mer… la méduse aime aussi les clichés ringards ^_^
Pour terminer, une photo de ma presque première pulenda. je dis presque car je n’ai fait que tamiser la farine de châtaignes et la lancer dans l’eau bouillante …. le reste de la fine équipe s’est chargé de la faire donc je me suis contenté de prendre des photos ! C’était de la bonne compagnie !
C’était dur de rentrer, pareil que l’été en n’importe quelle saison la Corse est toujours difficile à quitter. Irritabilité stress et regard sombre m’envahissent même si je le sais et que je lutte …. Je n’y peux rien, la ligne droite de la maison au port je suis noire derrière les yeux autant que la tête de maure, comme si tout mon fichu carcatère transpirait dans mon regard. Puis ça passe infidèle, comme une peine de coeur dans les bras d’un autre en regardant ce qu’il y a de bon là ou je vais.
L’ Art’land et la polymère, ou comment lier l’artificielle et chimique polymère à l’art de composer la nature. Sur cette page en première partie, je montre ma participation au thème artistique posé sur le groupe creationfimo. J’ai choisi de jouer avec le paradoxe de l’éphémère création naturelle et de l’immortalité dans la photo, le tout avec les jeux de glaces chers à Andy Golsworthy, la lumière et les transparences. En seconde partie, j’ai regroupé des clichés que j’aime bien. Une Medusa en cailloux de plage, soigneusement péchés au bord de l’eau pour faire les dents. Des traces de pieds, le truc stupide à photographier, mais comme je m’étais dit que peut être ça pourrait servir de fond pour un montage amusant, alors j’ai pris cette stupide photo, la voilà. Quand à la méduse, c’est celle de la vidéo, du marque plage, et de bien des trucages sur ce blog, j’ai utilisé cette image pour la truquer avec la tranche de canne méduse en fimo, comme si elle attendait un bébé bleu dans sa grosse bosse mauve. 
Vous pouvez admirer les autres travaux des artistes de la polymère sur cette réflexion de groupe sur l’article de Parole de pate.