Argile au Museo Civico di Modena

J’aimerais vous dire que c’est facile, mais non ça ne l’est pas! En fait la terre par rapport à l’argile synthétique c’est complètement différent et bien plus capricieux! Ça me fait penser à cette réplique de Star Wars « tu dois désapprendre tout ce que tu as appris ». J’ai mis une bonne heure à patouiller avant de comprendre la règle du jeu, le bon taux d’humidité pour que les parties s’ajoutent bien sans craquer, que la structure soit assez dure pour ne pas céder en la tournant pour travailler d’un côté puis de l’autre et encore assez souple pour suivre mes modifications sans craquer. Partir de la forme ronde d’un bol vers un crâne à museau allongé m’a intéressé car j’ai pu tester les limites de la terre face aux exigences « de la force » car c’est loin d’être du chewing-gum! Je me souviens du potier de Taravu qui en quelques minutes tourne un vase comme moi je mange une glace, pour arriver à ce niveau y’a du boulot! Depuis quelques jours je suis inscrite à un cours du soir organisé par le Musée de Modena en partenariat avec Robby Paltry, et j’apprends pas à pas les différentes techniques et propriétés de la terre. C’est en cours que j’ai fait le bol que j’ai rapporté à la maison que j’ai ensuite travaillé sur trois jours, je n’ai pas osé faire souffrir davantage la matière après tout je débute! Vivement le prochain cours!
Première boule de terre = un crâne de dragon

premières empruntes au cours du soir, avec Robby Paltry et une autre participante au cours du soir
D’un bol à un crâne de dragon, technique du colombin ajouts et barbotine
après deux semaines de séchage