En cours d’anatomie nous avons étudié la pose du Christ mort de Mantegna. Notre modèle, celui que j’appelle le « viking » a les cheveux longs et est barbu et sa physionomie se prêtait bien à l’exercice du remake. La difficulté résidant dans la perspective, le point de vue, le regard. Pour couronner le tout, j’avais apporté ce jour là de la couleur, et ça faisait une éternité que je n’avais pas peint d’après modèle. Peindre une interprétation issue de l’imagination est une chose, peindre une interprétation de la réalité en est une autre. Chacune des deux images est une étape de la même étude. Deux heures au crayon pour placer le Christ mort et deux heures à la couleur pour placer les ombres et la lumière.