Archives de catégorie : Photo

photographies argentiques et numériques

Reproduction photo à la vente à l’atelier dès le 5 août

Nouveauté pour l’été 2020: Reproduction 40x50cm dédicacée.
Le duo de jeunes filles, étude de nu en argile « dal vivo » d’après modèle vivant faite à l’Académie des Beaux Arts de Florence ce premier semestre 2019. Terre cuite « biscotto ».
Visage de Méduse en plâtre obtenu par technique de forme perdue à partir d’un original que j’ai réalisé en terre faite en cours de techniques de la sculpture, photographiée en classe.
Impression noir et blanc sur papier 180mg faite en copisterie.
Format standard 40×50 il est facile à trouver dans le commerce un encadrement adapté compatible avec votre intérieur, présenté ici dans un simple carton et plexiglass Ikea-Fiskbo.
Rendez vous sur réservation au 07 83 25 30 66 pour voir les reproductions in situ et retrouver les collections habituelles.
Réservation d’image au même numéro, retrait à Saint Antoine sur RDV dès le 5 août 2020.
Attention cette année il n’y a pas de foire ni d’exposition publique, le seul moyen d’accéder à mes collections est à l’atelier. Ouverture le 5 août 2020 sur RDV pour quelques jours uniquement. Ce serait gentil d’aviser vos amis et éventuels visiteurs de cette info et de la partager sur vos réseaux, merci et à bientôt!

Série limitée une douzaine d’impressions sont disponible

Article sur le duo de jeunes filles http://www.medusacorsica.com/2020/03/bozzetto-duo-de-jeunes-filles-feb2020/
Article sur le bas relief visage de Meduse http://www.medusacorsica.com/2020/03/bas-relief-medusa/

Impression grand format essai sur plusieurs images
Impression noir et blanc papier 180mg les deux images retenues sont la méduse et les jeunes filles
Série limitée, une dizaine de duos et seulement deux méduses. Réservez la vôtre au 9783253066

Giocondina, la mini Joconde

Giocondina J’avais envie d’aborder Botero avec les membres du groupe de modelage « ArtFiguratifClay-Inspirations », car se plonger dans son univers ou la rondeur envahit le plat autant que le relief était une source d’inspiration idéale pour créer quelque chose à base d’argile polymère colorée. Pour ma part j’ai choisi sa Joconde, car l’idée de jouer avec la perception de l’oeuvre par un spectateur artiste puissance deux était bien assez tordue pour m’amuser. Botero regarde la Joconde de De Vinci et créé une Joconde, que je regarde pour créer une Giocondina. Ce qui m’a amusé aussi beaucoup et qui fait autant partie de la création est l’idée de rapporter ma Giocondina à Florence d’où est partie la première Joconde, et ça franchement c’est le truc de OUF qui boucle le cercle. Oui j’ai rapporté en quelque sorte non pas la Joconde à Florence mais l’idée de la Joconde par double spirale à travers un univers non pas parallèle mais hélicoïdal visible grâce à la photographie que j’ai pu réaliser sans aucun trucage dans la Loggia dei Lanzi sur la Piazza Della Signoria. À prendre au degré que vous voulez, le second ou le plus tordu en suivant les spirales. Autre degré à ne pas négliger celui des dessous de l’histoire car sous les jupes de la Gioconda savez vous ce qu’il y a? Réponse dans les photos indiscrètes… Bon voyage à Florence avec la Giocondina de LMDFO.

Giocondina devant l’enlèvement des Sabines dans la Loggia dei Lanzi à Florence
Giocondina devant Hercule contre le centaure Nessus dans la Loggia dei Lanzi à Florence
Giocondina dans la Loggia dei Lanzi à Florence sous le lion
Giocondina by LaMeduseDuFium’Orbu devant Perseus et Médusa dans la Loggia dei Lanzi à Firenze
Giocondina devant le Piédestal de Perseus dans la Loggia dei lanzi à Firenze
Mise en scène « fantasy gothique » avec un dragon ‘argile
Giocondina mise en scène devant les sources d’inspirations, Botero et Da Vinci dans la spirale!
Giondina Gioconda regards ….
Giocondina, elle me plaisait bien déjà comme ça!!!!!! FEMME MYSTÈRE
Sous les jupons de la Joconde, savez vous ce qu’on y trouve? La grande question …. !!!!
Compilation Giocondina a Firenze

Challenge artistique organisé sur le groupe AFC-Inspirations, plus d’infos sur la page FB du groupe. Article complet du challenge sur le journal partenaire Parole de Pâte:

http://paroledepate.canalblog.com/archives/2019/05/02/37195976.html


Hiver à ghisonaccia

Besoin vital, existentiel même: une cure de soleil en Corse l’hiver pour profiter de longues balades sur le sable et se remplir les yeux d’horizon lumineux. Au loin les montagnes enneigées, au loin la ligne bleue entre la mer et le ciel, au loin les forêts vertes de pins, et au plus près les parfums de myrte et d’agrumes dont le fort cédrat et la douce clémentine.

Agrumes

Convives joyeux de vos restes de pain dur, les ânes sont toujours prêts à se radiner au moindre bruit de sachet de papier!

La star des balades en cette saison est sans aucun doute la plage. Le contraste est plus beau, sa lumière en hiver est incomparable à celle de l’été,  plus claire plus lumineuse moins brûlante et surtout plus photogénique.

Plage de Ghisonaccia, arbre échoué enseveli

Plage de Ghisonaccia, arbre échoué à contre jour

Plage de Ghisonaccia, arbre échoué en noir et blanc

Plage de Ghisonaccia, panorama en hiver

Retrouvez ces photos et encore bien plus sur la page facebook du blog « La Méduse du Fium’Orbu »

 

Village de Rosse à Ghisoni

Ghisoni Rosse 20227 Photo argentique +/- 1995
Ghisoni Rosse 20227 Photo argentique +/- 1995 je ne sais plus.

C’est à la recherche d’un vieux dessin à encadrer que je suis tombée sur cette vieille photo, image en noir et blanc que j’ai faite à une époque ou même le Polaroïd était pourtant déjà dépassé. Ah, quand j’étais jeune je faisais des balades dans des endroits ou il n’y a rien à voir que des ruines et des animaux errants. Ah, quand j’étais jeune je faisais des photos, maintenant je iPad c’est plus branché et immédiat mais… Dans la chambre noire, je me rappelle l’attente angoissée de voir apparaître l’image comme un fantôme qui se précise dans le bac à révélateur, qu’elle ne fonce pas assez ou quelle fonce trop. Elle me plaît toujours autant pour avoir envie de la montrer aujourd’hui, avec beaucoup de recul. Le matériel est toujours là, et l’envie attend enfouie dans le passé. Si maman m’avait appris à peindre, c’était Papa qui m’avait enseigné la photo, aujourd’hui ces enseignements sont si loin pourtant je me demande si j’ai progressé, si tout ce qui s’est passé après a eu raison de l’envie ou a eu raison de ma curiosité ou au contraire servi à avancer.

Samedi la nuit ou les week ends chez Papa

Après le divorce de mes parents, mon père ne s’est pas remarié de suite, et les week-ends chez lui à cette époque sont chargés de souvenirs extravagants.
Entre les nouilles trop cuites, la chair à saucisses en guise de steak haché qui n’arrive pas à cuire à la poêle sans comprendre pourquoi, les repas étaient assez bizarres. Puis, il avait instauré un tour de cuisine, chacun de ses trois enfants avait un repas à gérer. Je ne me souviens pas de ce que faisaient les deux autres, je me rappelle seulement qu’il y avait toujours du poulet frites, des steaks hachés( dans du boeuf), et des escalopes de veau à la crème. Le même rituel se reproduisait un week-end sur deux. Les escalopes, c’était moi! Dans la crème, des chips écrasées avec des échalotes.

Le meilleur pour moi de cette époque, sont les samedis soirs, enfermés dans la cuisine, les odeurs de nourriture couvertes par les odeurs de chimie. Le révélateur ne sent pas trop fort, le pire émane du bain d’arrêt. Le matériel est rudimentaire, je dis « est » et non pas « était », car je l’ai toujours. Un agrandisseur, des bacs, et un tic tac. Nous restions des heures dans ces parfums acides, une grande partie de la nuit, mon père me contaminait de photo. Nous comptions les secondes sur le ballon d’une otarie qui tournait en grand bruit, et attendions gourmands, les yeux rivés sur le papier, de voir apparaître les images.

Voici une photo, faite aux environs de 1993, j’avais à l’époque un job rue du pont neuf, et l’habitude de déjeuner d’un casse-croûte sur le chemin vers le centre Georges Pompidou. J’avais pris un abonnement, pour pouvoir y aller tous les midis faire ma pause, et ai pris cette photo depuis le haut du bâtiment.
Même si on voit quelques traces de pinces laissées par mon manque de pratique du développement, j’aime le grain de cette photo, et son cadrage.

Vue depuis le 5ème étage de Beaubourg: les toits de Paris, photo argentique
Vue depuis le 5ème étage de Beaubourg: les toits de Paris, photo argentique