Titolo « Accademia di Belle Arti di Corsica » Art conceptuel. Negativo di una copia restaurata della Venere di Milo, calco ottenuto grazie all’insegnamento accademico al corso di formatura dell’Accademia di Belle Arti di Carrara con il professore Stefano Castelli. La forma è quella di una matrice che, tale un cosmo, contiene un infinità di possibili. Contiene al contempo la forma della testa della Milo e la storia dell’arte da lei contenuta. Il calco accademico veicola anche il concetto di trasmissione, non solo della storia ma anche della forma stessa. “Accademia di Belle Arti di Corsica”. Una tale istituzione non esiste, non è mai esistito, ma esiste concettualmente attraverso la sua prima pietra simboleggiata da questo calco accademico. Il titolo concede al lavoro una dimensione altra: spinge le limiti del vedere e ci invita ad immaginare. Quest’idea non mi appartiene più e diventa bene di tutti coloro che ci credono. Ora vi lascio sognare davanti alla forma del vuoto.
ARS LONGA VITA BREVIS L’arte è lunga la vita è breva Descrizione della scelta del « MOTO » della locuzione latina: Una vita o una generazione non basta per costruire una cultura, o un’accademia. Un accademia è ciò che deve attraversare il tempo e dove confluiscono idee che costruiscono la cultura. Un luogo dove i saperi non sono sostituiti nel tempo ma dove si arricchiscono. Quest’opera concettuale è una prima pietra che avrà bisogno di molte vite per crederci altre tante per costruire e realizzare il progetto. Ricordiamoci anche che solo gli allievi e i docenti costituiscono la vita che consente all’arte di trascorre il tempo. Locuzione di medicina: ARS riferendosi alla scienza della medicina, gli restituisco il suo significato artistico con un “détournement” della frase. https://it.wikipedia.org/wiki/Vita_brevis,_ars_longa,_occasio_praeceps,_experimentum_periculosum,_iudicium_difficile
Titre « Accademia di Belle Arti di Corsica » Art conceptuel. La forme est celle d’une matrice qui, tel un cosmos, contient une infinité de possibles. Contient et la forme de la tête de la Milo et l’histoire de l’art qu’elle transporte. Le moule académique véhicule aussi le verbe transmettre, non seulement de l’histoire mais également de la forme elle même. “Accademia di Belle Arti di Corsica”. Une telle institution n’existe pas, n’a jamais existé, mais son concept existe dans ce qui est la première pierre symbolisée par ce moule académique. Le titre confère au travail une autre dimension: pousse les limites du verbe voir et nous invite a imaginer. Cette idée ne m’appartient plus et devient celle de tous ceux qui y croient. Là je vous laisse rêver devant la forme du vide.
ARS LONGA VITA BREVIS L’art est long la vie est brève. Description du choix du slogan “MOTO” de la locution latine: une vie ou une génération ne suffit pas à construire une culture. L’académie est un lieu où les savoirs ne se substituent pas dans le temps mais où ils s’enrichissent. Cette œuvre conceptuelle est une première pierre qui aura besoin de nombreuses vies pour y croire et autant d’autres pour construire et réaliser le projet. N’oublions pas que seuls les élèves et les professeurs constituent la vie qui confère à l’art son intemporalité. Locution de médecine: ARS faisant référence à la science de la médecine, je lui rends son sens artistique en détournant la locution. https://it.wikipedia.org/wiki/Vita_brevis,_ars_longa,_occasio_praeceps,_experimentum_periculosum,_iudicium_difficile Vita brevis, ars longa, occasio praeceps, experimentum periculosum, iudicium difficile è una locuzione in lingua latina il cui significato letterale è « la vita è breve, l’arte è lunga, l’occasione fuggevole, l’esperimento pericoloso, il giudizio difficile ».
Installation 2023 Ghisonaccia Corsica. Main d’homme en terre cuite modelée d’après calque en plâtre sur modèle vivant (Federico) 2023 Carrara. J’aime surprendre les visiteurs de l’atelier, souvent une touche d’humour interpelle dans des installations que je déplace et modifie au fil de mon esprit vagabond. Cette installation ci fait référence aux figures animées dans le film de Cocteau « la Belle et la Bête », un film qui a eu une grande importance dans la construction de mon imaginaire. Prévus pour recevoir des poutres d’étagères dans cette ancienne cave à vin, ces trous occupent un espace dans le mur qui peut être utilisé pour de la mise en scène. Quand cette main est posée sur un support, la coupure est visible, elle ressemble ainsi à un ExVoto étrusque et rappelle aussi la main de la famille Adams. Or dans ce cas précis la main semble surgir du mur et suggère à l’observateur que le reste du corps est caché hors champs, comme le passe-muraille coincé à la fin du roman. Voir la sculpture de Jean Marais à Marcel Aimé sur la page WIKI https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Passe-muraille Le but de ce type de manoeuvre est d’inviter le visiteur à construire le reste de ce qui manque au fragment visible dans la réalité. Une réalité tangible augmentée par l’effort du cerveau, sans artifice ni dispositif, juste grâce à l’immense pouvoir imaginatif de chacun, car notre système nerveux central est une machine extraordinaire. Tel un puits de lumière, si l’on s’imagine à l’intérieur du mur, l’ouverture représente l’espoir. Cette perception peut provoquer une sorte de malaise si on est un peu claustrophobe. Si on reste clairement devant en revanche on se place en position de pouvoir prendre cette main tendue et l’aider à sortir, ou passer son chemin et rester béa devant la catastrophe. Et si foncer dans le mur était le meilleur moyen de le rompre? Ensuite intervient le doute, on peut se demander si l’être piégé dans le mur est mort ou encore en vie, de cela dépend la suite de l’histoire. A chacun la liberté de l’écrire …
La Chapelle de Santa Croce à Ghisoni à accueilli les sculptures de Catherine Mienville-Lanfranchi et s’est transformée en musée vivant le temps d’une rencontre le 17 août 2023. Le thème de l’exposition était: Le portrait du modèle vivant à la traduction en bronze. Les oeuvres exposées ont été faites dans le cadre de mes études à l’Académie des Beaux Arts de Florence pendant les trois ans de licence de sculpture. L’exposition était agencée en parcours de façon à ce que la perception soit intime et libre, les visiteurs circulant autour d’un îlot central entouré de supports en éventail. La sculpture et l’architecture, la lumière et l’espace, sont ce qui est essentiel pour que les visiteurs puissent se concentrer sur ce qu’ils voient, nul besoin de spot lumineux ni d’animation particulière quand l’accord se fait naturellement. Triangulaire Artiste-Oeuvres-Visiteurs dans un lieu propice à l’exposition de sculpture, grâce tant à la lumière qu’à la spiritualité du volume architectural orné d’une fresque de Saveriu Raffaelli de 1752, j’ai insisté sur le concept de rencontre basé sur l’échange. Il est pour moi tout aussi important de connaître vos questions pour y répondre que de recevoir vos impressions et sentiments en face de mon travail, et cela dans la réalité tangible de l’espace et du temps de la rencontre. Classée au monuments historique depuis 1989 La Chapelle Santa Croce à Ghisoni, et sa fresque récemment restaurée par Mario Sépulcre, dispose du volume et de la lumière pour que mes sculptures puissent offrir ce dont je les ai dotées dans l’espoir de toucher les gens. J’y mets tout mon cœur et je travaille beaucoup, il était important de montrer mon travail autant que de vous voir le découvrir. Vous regarder pendant que vous regardiez mes sculpture a été pour moi un vrai cadeau. J’ai essayé de consacrer un peu de temps à tous et j’espère que l’échange aura été positif. Vous avez été nombreux à aimer le nu “Lucrezia”, et j’ai relevé dans vos témoignages une préférence pour message contenu dans la “Preghiera” en hommage à Camille Claudel, certains ont apprécié le visage serein du”Maestro Patti”, et d’autres la douceur du visage de ma fille “Francesca alla conchiglia”, le portrait en bronze du “Giovane Scultore Accademico” a je crois reçu le plus de compliments, particularité du matériau qui accentue l’expressivité des formes. J’étais inquiète autant qu’enthousiaste à l’idée de cette exposition, la transformer en ”rencontre” avec vous en a créé un moment de partage dont je vous remercie du fond du cœur. Je suis heureuse d’avoir exposé en ce lieu car il est rarement ouvert au public, le transformer en espace culturel avec mes sculptures aura été l’occasion pour les ghisonais de le redécouvrir. Remerciements à la commune de Ghisoni et aux ghisonais. Remerciements au Christ pour pour avoir veillé sur ma première expo. Catherine Mienville Lanfranchi
Galerie de portraits des visiteurs
Plâtre de présentation du haut relief “Neptune”, matériau de transition et de présentation. L’original en terre cuite a été fait à l’Accademia di Belle Arti di Firenze, et fait référence directement à notre Neptune de Vital Dubray à Ghisoni, Commune de Haute-Corse, sculpture monumentale de 1856 qui orne notre fontaine de village. Avec ce portrait très spécial je me suis intéressée au thème de l’identité. Nous pouvons nous demander par exemple en quoi la proximité d’une œuvre de telle facture peut avoir comme influence sur l’identité d’une communauté. L’affection que l’on porte à ses racine à sa culture à son pays peut être véhiculée par une œuvre, ou un fragment, voire même y contribuer. Si on approfondit un peu la question on arrive au concept de culture qui en tant que telle représente l’identité d’un peuple. Chez nous ce thème est important en ce qui concerne la langue le chant la gastronomie entre autres, mais l’image d’un peuple est pluridimensionnelle et intègre aussi la forme. La forme va de la sculpture aux paysages en passant par l’héritage architectural. Lorsque j’ai modelé l’original de ce haut-relief à Firenze, j’avais probablement la nostalgie du pays. Il est possible que ce soit la proximité du David de Michel-Ange comme regard et symbole d’un peuple (nous étions espacés de quelques dizaines de mètres depuis la salle de classe) qui m’ait inspiré la recherche de notre propre regard de ghisonais. Modèle en attente d’une traduction en bronze.
Giovane Scultore Accademico 2022 PA1 Bronze fait en fonderie ò Firenze dont la cire a été faite en cours de technique de fonderie à l’académie. À près réalisation du calque sur l’original en terre cuite la cire est une traduction qui conserve le modelé de la terre dans le métal. Portrait réalisé en classe de sculpture d’après modèle vivant. Le bronze était accompagné sur cet îlot central de son original en terre cuite de façon à montrer la différence de potentiel entre les différents matériaux, le bronze confère une dimension atemporelle et une très forte expressivité à l’œuvre.
Preghiera 2021 marbre de Carrara. Pour comprendre le rapport entre ce qui ressemble à un fragment en marbre et le titre, il faut connaître la vie tourmentée de Camille Claudel et savoir à quel âge j’ai repris mes études. Lors de la rencontre j’ai expliqué ce qui a motivé la réalisation de cette a sculpture, et je crois que c’est ce qui a le plus ému les gens. Les arts visuels offrent différentes lectures. J’ai expliqué comment après avoir lu la biographie de Claudel, que j’admirais déjà pour son œuvre, j’ai été émue aux larmes:: Si j’avais attendu trente ans pour étudier elle avait attendu trente ans enfermée avant de mourir. Cette prière est tout simplement un acte de foi, un geste d’amour et de compassion, accompagné de mon admiration. On dit qu’elle aurait jeté un pied en marbre dans la Seine un jour de colère, j’ai donc réalisé un ExVoto de mon propre pied dans ce qui est ma toute première sculpture en marbre a tutto tondo. Ce marbre a fait l’objet d’une traduction en bronze par moulage et j’en ai tiré quelques plâtres dont un a été signé par mes professeurs de l’académie. Jeu de mot sur le concept de parcours signé, chacun d’entre eux ayant laissé une trace indélébile sur ma formation artistique, Lors de l’expo j’ai porté une installation faite sur le même thème avec un pied modelé en terre cuite enseveli dans la terre de corse avec comme titre : ExVoto Étrusque, comme si c’était une vraie découverte archéologique. Un jeu sur le fantasme de trouver des merveilles dans le sol sachant que dans la terre de mon jardin il n’y a que des cailloux ronds et des fourmis.
La sculpture “Lucrezia” de 2019 est un duo modelé en classe de sculpture d’après modèle vivant, une des premières leçons de sculpture avec Stefano Patti. Cette petite terre cuite faite avant Noël du premier semestre représente pour moi un point de départ, le début d’une belle aventure. Les erreurs d’anatomie la rendent encore plus émouvante, entre la difficulté de maîtriser les connaissances anatomiques et la difficulté de maîtriser la terre se place aussi une recherche plastique naissante.
Francesca alla Conchiglia 2021 La lumière est très importante pour la sculpture, et l’espace d’exposition joue un rôle primordial. J’ai choisi cette salle pour son volume, sa lumière, et sa spiritualité de lieu historique. La tonalité des ocres est bien évidement un écrin pour les sculptures en terre cuite. Et ce qui est très interessant dans l’exposition sans éclairage artificiel dans un lieu de culte est le mouvement naturel de la lumière, le soleil dans sa course a animé mes sculptures figuratives de façon différente au long de la journée. Ici un contre lumière lors du passage du soleil dans la fenêtre.
Le portrait du “Maestro Patti” devait être présent lors de ma première expo. Il a su séduire par son regard serein et sa prestance, aussi peut être un peu par sa ressemblance à tous ces portraits antique que j’ai admiré au long de mes études et qui ont sûrement influencé mes mains. Malgré la ressemblance avec eux, sans nul doute c’est lui.
Filippo e Simona, Giovane scultore accademico et Speranza: Ces terre cuites sont les portraits “al vero” de deux élèves étudiants avec moi en classe et qui ont gentiment accepté de poser pour moi. Leurs visages m’accompagneront encore longtemps, et les oeuvres qui en suivront aussi. Le visage de Filippo a déjà sa traduction en bronze, une version en marbre est en cours de réalisation à Carrara. Simona peut être un jour en bronze …
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Modellato in creta e cotto in Accademia di Firenze, questo volto tenebroso di Nettuno riferisce a quello di Ghisoni firmato da Vital-Dubray nel ottocento. Ne ho fatto il calco per gettare positivi, qui un gesso. Modelé en argile et cuit à l’académie à Florence, ce visage ténébreux de Neptune fait référence à celui de Ghisoni signé Vital-Dubray au dix neuvième siècle. J’en ai fait un moulage pour tirer des positifs, ici un plâtre. Article précédent sur la réalisation http://www.medusacorsica.com/2021/05/neptune/
Frammento di PRAXI Come considerare bellezza in un tassello di gesso, una semplice forma piena di vuoto. Il primo tassello che si fa è sempre storto. E quando si spera di farli bene dopo averne fatti tanti è sempre una sfida. Questo positivo in gesso è il calco di un tassello in una complementarietà perfetta… nonostante i tasselli non lo siano. Il calco contiene arte e pratica dell’arte, la sua bellezza sta nel immaginare tutto ciò che ne possiamo fare… « Non ho sbagliato. Ho semplicemente scoperto soluzioni che non funzionano. » Thomas Edison Mi piacerebbe pretendere avere trovato soluzioni non funzionante ma no. Ho trovato diversi modi di sbagliare il gesso per sperimentare e acquisire un gesto sicuro. Questo gesto che in teoria sembra semplice ma che in pratica può rivelarsi molto complesso. Questa opera è nata grazie ad uno sbaglio …
Fragment de PRAXI. Comment considérer belle une pièce en plâtre, une simple forme pleine de vide. La première pièce de calque est toujours tordue. Et quand on espère enfin correctement les faire après en avoir tant fait c’est toujours un défi. Ce positif en plâtre est un moulage de pièce de moule en complémentarité parfaite avec son négatif … malgré les irrégularités des pièces. Un calque contient l’art et la pratique de l’art, sa beauté réside dans la suggestion de tout ce que l’on peut en faire. “Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé des solutions qui ne fonctionnent pas.” Thomas Edison J’aimerais prétendre avoir trouvé dix façons de faire une pièce qui ne fonctionne pas mais non. J’ai trouvé différentes façons de rater mon plâtre dans le but d’expérimenter et acquérir un geste sûr, ce geste en théorie si simple mais qui dans la pratique peut s’avérer très compliqué. Cette oeuvre est née grâce à un plâtre raté.
Frammento di PRAXItassello sbagliato numero 5 o 6 magari anche 7 non le conto più….
L’opera originale è il marmo dedicato a Camille Claudel con il titolo di « preghiera », un ExVoto di ringraziamento. Marmo di Carrara. Piede scolpito nel bianco Carrara. Preghiera di ringraziamento a Camille Claudel. Gesso a foglio d’oro. Formatura su marmo per traduzione in gesso patinato con foglio di metallo finto oro e ossidante per metallo. Bronzo. Traduzione in bronzo preso la fonderia Bronzarte a Pietrasanta (Toscana). Cera fatta all’Accademia di Belle Arti di Carrara a lezione di fonderia con il Professore Barsi. Marmo di Carrara fotografia nell’ingresso del cenacolo dell’Accademia di belle Arti di Firenze. ExVoto etrusco: Scenografia della versione in cotto, modellato al vero, nella terra di Corsica in territorio etrusco.
Quanto abbiamo bisogno di speranza … La formatura è per lo scultore la tecnica delle serie e della condivisione, consente di sperimentare effetti visivi nella realtà. Il calco di questo cotto serve a produrre una versione in gesso per visualizzare ciò che verrebbe in marmo grazie al colore, e con un effetto metallico offrire la possibilità di immaginare una versione in bronzo. Il calco riprende tutti i particolari, però una traduzione in marmo lascia spazio ad una interpretazione libera, mentre la traduzione in bronzo riprende esattamente il modello originale. Ogni scultura nata dal calco fino a otto esemplari sono considerati come modelli originali. La firma sull’originale appare sulla cera e può andare in fusione cosi. Possiamo quindi avere otto bronzi della stessa scultura che sono pezzi unici numeratati e firmati. Spesso la cera rimane da riprendere, alcuni particolari possono essere modificati dall’autore, ciò che rende veramente unica ogni scultura. In oltre spesso la fusione riserva sorprese, bolle e saldature o ancora problemi con il loto (stampo di terra per la fusione) che crea imperfezioni sul bronzo e lo rende ancora di più eccezionale, spesso volentieri non guasta il risultato. Questo ritratto fatto alla mia collega e amica Simona Scarcelli ha dato vita alla scultura « la speranza », semplicemente perché con la sua personalità propria incarna quel nobile sentimento. Articolo dedicato alla realizzazione del ritratto di Simona Ritratto di Simona Scarcelli
fare scivolare la freccia centrale Faire glisser la flèche centrale
Pazienza … ci metto almeno questi due anni a Carrara per rifinirlo. Potete seguire lo sviluppo sul mio conto Instagram https://www.instagram.com/mienville_lanfranchi/?hl=fr Il pantografo è la macchinetta di punta che serve per prendere la posizione spaziale di un punto e di portarlo altrove. La tecnica usata dal Canova è spiegata bene nel video del museo Antonio Canova a Possagno https://www.youtube.com/watch?v=BMqA4I0L7zE Come spiegato nel video, realizzare una scultura in marmo con la macchinetta consiste a riprodurre un opera già in gesso. Nel caso di questo ritratto in gesso « il giovane scultore accademico che fronteggia il suo futuro », è la traduzione di un ritratto in argilla fatto al vero di cui ho tirato un calco. Quindi il modello di partenza è una terra cotta, tradotta in gesso, in bronzo, e nel futuro tradotta anche in marmo.
La prova d’esame per iscriversi all’Accademia di Belle Arti di Firenze nel settembre 2019 era di sei ore di disegno al vero e il giorno dopo di altre sei ore di bassorilievo dello stesso modello. Dopo i tre anni di studio era normale di avere una prova finale più mirata sulle competenze acquisite in scultura con Stefano Patti durante il percorso di studio, questa prova del terzo anno prevedeva di realizzare un ritratto in sei ore, con un modello a scelta. Ho chiesto a Laura Nardi, collega studentessa e e gentilissima amica, se potevo ritrarla. Il materiale era molto fresco e all’inizio troppo bagnato, però durante la giornata calda di luglio è andato tutto bene, Laura aveva portato un libro sull’arte contemporanea ed ha letto tutta la giornata. La cottura è stata fatta a Carrara, dove sono andata a proseguire lo studio in magistrale. Le fotografie in aula di Monterosso di Carrara la mostrano fianco al grande Michelangelo ciò che mi rende molto umile. Ho scherzato sul fatto di essere accademico fianco al grande maestro però ci ricorda nel confronto quanto dobbiamo essere umili davanti all’arte che speriamo. Mi rimane ora una scultura in galestro cotto, affascinante e minuta, che occupa il suo spazio con la serenità che caratterizza la studentessa Laura.
Laura Nardi fianco al suo ritratto in aula il giorno dell’esame mostra temporanea di cinque minuti fianco al grande Michelangelo, Mosè in gesso aula di Monterosso a Carrara.ritratto firma speciale per ricordare l’esameRitratto di Laura Nardi, galestro fresco in aula alla fine dell’esameritratto di Laura Nardiritratto di Laura Nardiprova d’esame della classe di Stefano Patti in aula 19 a Firenze a luglio 2022 essiccazione a casa