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Étude Cristo Morto

En cours d’anatomie nous avons étudié la pose du Christ mort de Mantegna. Notre modèle, celui que j’appelle le « viking » a les cheveux longs et est barbu et sa physionomie se prêtait bien à l’exercice du remake. La difficulté résidant dans la perspective, le point de vue, le regard. Pour couronner le tout, j’avais apporté ce jour là de la couleur, et ça faisait une éternité que je n’avais pas peint d’après modèle. Peindre une interprétation issue de l’imagination est une chose, peindre une interprétation de la réalité en est une autre. Chacune des deux images est une étape de la même étude. Deux heures au crayon pour placer le Christ mort et deux heures à la couleur pour placer les ombres et la lumière.

première étape de l’étude au crayon
Étude « Cristo morto«  di Mantegna à l’acrylique

Étude de cri

Une armée de cris dans la Méditerranée. « STOP SLAVERY » semble crier l’unisson mais ceux qui profitent de cette misère en assourdissent le cri.

STOP SLAVERY 2019 LaMeduseDuFium’Orbu

Sur le groupe FB Art Figuratif Inspiration en partenariat avec le journal Parole de Pâte nous avons planché sur le cri de Munch. Nous avions pour défi de personnaliser le cri de façon à ce que l’original soit toujours identifiable dans une adaptation au choix dramatique ou humoristique.

« Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait — tout d’un coup le ciel devint rouge sang. Je m’arrêtai, fatigué, et m’appuyai sur une clôture — il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir de la ville — mes amis continuèrent, et j’y restai, tremblant d’anxiété — je sentais un cri infini qui passait à travers l’univers et qui déchirait la nature. »

Mon adaptation fait référence à l’esclavage moderne et à la traite des hommes. Le ciel rouge fait référence à l’immobilisme du monde. Le titre « STOP SLAVERY » accuse ceux qui profitent de cette misère.

Autre version en mode solitaire

Millefiori « le cri »

Boites en bois peinture argile résine

Pour ces boites j’ai deux ambiances différentes pour une même tonalité, noir Pearl pour les nuances d’acrylique et noir Poudre-Bronze pour les décors d’argile polymère. Une tortue dans la résine pour l’une et une horloge factice sous voûte de résine pour l’autre. La tortue est celle qui était tombée cet été et qui avait perdu la tête. Une fois collée et le corps bien ancré dans la résine sur la boite elle est protégée des coups et ne risque plus rien. Ces boites sont en bois laissé brut à l’intérieur avec juste un fond de feutrine pour étouffer le bruit des secrets qu’elles contiendront.

Petite boite en bois peinture acrylique et décor argile polymère et résine, horloge factice

Boite en bois avec peinture acrylique et décor argile polymère et résine, tortue

Boites en bois peintes acrylique, décors argile polymère et résine

Récupération de tiroir en bois

coffre créé à partir d’un tiroir

Parfois on recycle par souci écologique, parfois c’est pour rattraper une bêtise. J’avais ce tiroir en bois qui n’entrait dans aucun meuble car tout simplement je l’avais fait trop gros pour son emplacement, et il a trainé des années dans un coin de placard jusqu’à ce que je me décide à le transformer. J’ai ajouté des renforts à l’intérieur en prévision des charnières, et monté un couvercle. Ce tiroir n’avait qu’une façade en chutes de tissus, du jean et une poche. J’ai recouvert les trois autres côtés avec une chute de faux cuir noir, et simplement peint le couvercle. Pour lui donner un style un peu rétro j’ai ajouté les angles d’acier et la poignée, et pour le caser n’importe ou il a aussi des roulettes. Comme la valise de l’année dernière est partie avec son contenu, je me servirai de ce coffre pour engranger les créations de l’hiver sous mon bureau. En réfléchissant bien je pense que ça m’aurait couté moins cher de commander un coffre style rétro chez Maison du Monde, mais je n’aime pas jeter 😉

coffre en bois, faux-cuir et jean récupéré, peinture acrylique

Intérieur du coffre, deux casiers, les créations emballées pour l’hiver

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MEDUSA sujet d’inspiration du blog


Dessin scolaire d’après une copie plâtre, 1991, scolaire.

Même s’il n’avait pas été bien noté, c’est ce dessin que je préfère, AHHHH! Ces profs!!
Mon contraste général n’est pas bon, et la zone de la bouche manque de finesse. Pour le sujet, nous pouvons parler du fait de décapiter les femmes fatales …. ou décapiter celles qu’on accuse de l’être….ou d’un homme qui décapite une femme par dépit… ou pire… d’une femme qui en décapite une autre par jalousie. Toutes ces images s’appliquent au monde des relations en société, entre voisins, entre collègues, en famille, partout! Vous avez tous, j’en suis persuadée, une idée précise d’au moins une de ces images. Si un jour, une femme prenait le pouvoir dans notre pays, quelles que soient ses idées, elle devrait s’attendre à la plus vieille des malédictions, et aurait besoin de bien du courage pour se faire mériter de son peuple. Si l’humanité dispose de l’intelligence, elle est tout comme l’eau et autres dons naturels, bien mal répartie!

Technique mixte, Flashe de LB sur bois, glassis de lazures, et collage de perles en pâte polymere.
Réalisé en juillet 2006, 40cm x 80cm, encadré de bois peint avec le tableau. Les passages du bleu au violet sont réalisés par des mélanges avec du « stain », médium à lazurer le bois, compatible avec l’acrylique. C’est un peu long à sécher, et il faut attendre plus longtemps entre la pensée et le résultat! L’oeil la boucle d’oreille et le collier sont en pâte fimo. Le motif est une fleur dont la partie la plus claire des pétales est fluo.

Version « mort de rire »