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Chroniques d’hiver en Corse

Au hasard des jours autour de Noël en plaine orientale et à Ghisoni, soleil neige fleurs verdure mer et vert et bleu tout en même temps.

Plage de Ghisonaccia en hiver

plage de Ghisonaccia
Plage de Ghisonaccia
Plage de ghisonaccia lumière cachée

Centre ville de Ghisonaccia panneau de la route des sens authentiques avec indication vers mon atelier sur la route de Ghisoni.

Ghisonaccia direction l’atelier panneau route des sens www.gustidicorsica.com

Myrte

Myrte

L’un des ânes de la troupe en bord de mer à Vignale, plage de Ghisonaccia.

âne du troupeau de Vignale à Ghisonaccia

Plantes grasses dans mon jardin

Aloes à Saint Antoine de Ghisonaccia

L’atelier en hiver

Atelier de la Méduse du Fium’Orbu en hiver

Sur la route de Ghisoni

route de Ghisoni

Ghisoni, place de la fontaine de Neptune.

Ghisoni lendemain de neige
Neptune, Ghisoni

Ghisoni, la place entre l’église et le Palazu

Ghisoni, l’église la place et U Palazu.

Hiver à ghisonaccia

Besoin vital, existentiel même: une cure de soleil en Corse l’hiver pour profiter de longues balades sur le sable et se remplir les yeux d’horizon lumineux. Au loin les montagnes enneigées, au loin la ligne bleue entre la mer et le ciel, au loin les forêts vertes de pins, et au plus près les parfums de myrte et d’agrumes dont le fort cédrat et la douce clémentine.

Agrumes

Convives joyeux de vos restes de pain dur, les ânes sont toujours prêts à se radiner au moindre bruit de sachet de papier!

La star des balades en cette saison est sans aucun doute la plage. Le contraste est plus beau, sa lumière en hiver est incomparable à celle de l’été,  plus claire plus lumineuse moins brûlante et surtout plus photogénique.

Plage de Ghisonaccia, arbre échoué enseveli
Plage de Ghisonaccia, arbre échoué à contre jour
Plage de Ghisonaccia, arbre échoué en noir et blanc
Plage de Ghisonaccia, panorama en hiver

Retrouvez ces photos et encore bien plus sur la page facebook du blog « La Méduse du Fium’Orbu »

 

Corsica mon amour, Ninon forever

J’aurai pu présenter cette vidéo pour vous montrer à quel point j’avais de l’avenir comme réalisatrice de film mais heureusement pour le public je ne fais pas de cinéma. J’aurai aussi pu vous le présenter comme mes débuts dans le reportage animalier mais je ne suis pas journaliste et en plus c’est quasi tout à contre jour. Voici donc un court extrait de ce film simplement comme un essai qu’on fait juste pour s’amuser et passer le temps d’un après midi au village, sans savoir l’importance qu’il aura dans le futur et l’émotion qu’il provoquera en choisissant comme « héro » l’être le plus populaire auprès des enfants. Quand on photographie un être vivant on fixe dans le temps ce qui assurément bientôt ne sera plus même si on n’en a pas conscience, aussi bien qu’une photo de jeunesse témoigne qu’elle est de plus en plus loin. Regardons ces 27 secondes de Ninon Forever comme si un fantôme doux et affectueux nous racontait comment c’était quand on était petits.

Cette Ninon là j’avais déjà 15 ans, mais ce que ce film évoque en moi se passe bien avant. Quand on allait à la rivière avec une serviette de bain un savon et un peu de pain dans le sac, le savon car il n’y avait pas de salle de bain dans toutes les maisons enfin chez moi il n’y en avait pas, et le bout de pain car il fallait longer l’enclos de Ninon pour rejoindre le pont sous lequel passe la rivière. Appeler Ninon en arrivant au tournant ou coule l’eau des jardins était le rituel quotidien qui la faisait descendre de sa colline et qui nous amusait, elle venait demander ce qu’on avait coutume de lui porter du déjeuner en se radinant comme sur le film. Souvent mon oncle jardinant pas bien loin nous faisait entrer pour la caresser et nous asseyait parfois dessus. Revoir Ninon aujourd’hui c’est revoir toute une histoire.

NINON FOREVER