J’adore le film de Cocteau. Pour moi aucune critique n’est possible à moins de se compromettre en dévoilant une incompétence émotionnelle, comme la Joconde ou David il y a des choses qu’aucune parole négative ne peut atteindre . Le conte original est parait il la reprise d’une histoire qui existait déjà dans la tradition de différentes cultures sous différentes formes, et qui avait pour but d’expliquer aux enfants la différence entre la laideur morale et la laideur physique. Ce sujet a servi d’inspiration pour un challenge de groupe de modeleurs en partenariat avec Parole-de-pâte pour la publication, et est tombé « au poil » avec la sortie de la nouvelle version en 2014. C’était l’occasion d’ajouter un peu de magie à nos manipulations d’argile. Pour ma Part j’ai eu envie de mixer les matériaux en utilisant aussi bien l’argile que les pigments le métal le tissu et également la laine pour créer mes personnages. J’ai repris les formes de la robe blanche de la Belle, celle qu’elle porte avec les perles blanches. Je lui ai fait des tresses remontées en argile et ajouté des fils de métal doré pour les cheveux. La robe est en tulle en satin doré et en fil de coton et soie au crochet. La Bête est en argile et en laine « Teddy », sa cape est aussi en laine plus rustique et plus sombre. Je les ai mis en scène dans un moment de complicité à naitre, quand la Belle n’a plus peur de lui et recherche sa compagnie à la promenade. Quand la Bête est encore laide mais que la belle a su voir en lui la beauté de l’être.

Une Bête qui se montre quasi « en déshabillé » et une Belle en robe d’or dans l’esprit « Medusette » composent cette mise en scène du couple improbable et romantique. Pour cette image j’ai utilisé la licorne du précédent challenge sur le thème « Fantasy » à la place du « Magnifique » cheval du film. Belle porte le miroir sur ses genoux et s’apprête à partir rejoindre sa famille en laissant la Bête à son triste sort avec la promesse de rentrer bientôt.

Pour finir quelques images originales, honneur à l’inspiration.