Une étape de plus vers le confort et même si ça n’est pas encore terminé je vais enfin pouvoir travailler dans un cadre dédié bien plus spacieux que mon coin de salon, et pouvoir accueillir dans un local agréable et cosy. Au commencement il n’y avait que la pierre les tuiles et un intérieur extrêmement sale, ces pièces servaient de hangar à bois et de garage, et avant encore on y remisait des chevaux et la calèche dont il ne reste que les cercles rouillés. Avant d’attaquer le travail, j’ai dû sacrifier quelques branches du bougainvilliers pour accéder à la fenêtre vermoulue, juste un peu a suffi et il est encore plus beau à présent. Pour rénover il a fallu poser un sol droit sur les gaines, changer toutes les huisseries remplaçant le bois vermoulu et verres cassés par des matériaux modernes et hermétiques et enfin carreler. Il reste encore beaucoup à faire mais cette année j’ai pu m’installer et m’approprier l’espace bataillant aux chauves souris un peu de territoire. La vidéo n’est pas en mode chronologique mais est une présentation de l’atelier et de mon travail le tout ponctué de flashback. Bonne séance!
La ville de Bastia organise un WE de fête dans la Citadelle les Samedi 1 et Dimanche 2 juillet 2017, et l’organisation « Gusti di Corsica » y réunira plusieurs producteurs et artisans sur la place Vincetti sous pavillon « Strada di i sensi ».
De 10 h à 19 h je serai en expo, d’autres festivités sont prévues en continu dans la citadelle dont des activités culturelles et des concerts live.
Samedi 1er juillet :
9h30 – 20h00 : marché artisanal et agricole sur la place du Donjon (nobles XII), place Guasco, place d’Armes (partie minérale)
10h00-13h00 : émission RCFM en direct de la place du Donjon avec Evelaine Fontana.
10h-12h/14h-20h : jeux pour enfants installés sur la partie végétale de la place d’Armes (un gonflable aquatique, un gonflable «parcours aventure », atelier maquillage, atelier créatif, jeux d’antan en bois et sculpteur de ballons).
16h00 – 17h00 : balances musicales, place du Donjon
17h00-18h00 : Soirée live Cabaret RCFM, place du Donjon 17h00 : L’Attrachju 17h30 : Vogulera 18h00-19h00 : balances musicales, place du Donjon
19h00 – 20h00 : Soirée live Cabaret RCFM, place du Donjon 19h00 : Diana Saliceti 19h25 : Jérôme Ferrari 19h40 : Yoann Casanova 20h00 – 23h30 : Concert avec le groupe ORIZONTE
Dimanche 2 juillet :
9h30 – 20h00 : marché artisanal et agricole sur la place du Donjon (nobles XII), place Guasco, place d’Armes (partie minérale)
10h00-13h00 : émission RCFM en direct de la place du Donjon avec Evelaine Fontana.
10h-12h/14h-20h : jeux pour enfants installés sur la partie végétale de la place d’Armes (un gonflable aquatique, un gonflable «parcours aventure », atelier maquillage, atelier créatif, jeux d’antan en bois et sculpteur de ballons).
16h00 – 18h00 : balances musicales, place du Donjon
18h00 – 20h00 : Soirée live Cabaret RCFM, place du Donjon 18h00 : Clément Albertini 18h30 : Petru-Pà Lorenzi 19h00 : I messageri 19h30 : Incantesimu
La route des sens authentiques de Corse, Strada di i sensi, est un programme géré par l’Odarc (office du développement agricole et rural de la Corse) qui a mission de valoriser les acteurs du patrimoine ayant leur activité dans des zones parfois très peu fréquentées, en les regroupant par zone géographiques sur des « parcours touristiques » recommandés. Chaque « route » allie ainsi sur un même programme aussi bien des producteurs des restaurateurs des agriculteurs des fermiers des artisans et des hébergements de charme entre autres. Ces professionnels sont sélectionnés sur des critères qualitatifs exigeants ce qui assure aux partenaires de contribuer à la mise en valeur d’un ensemble cohérent, et offre une garantie aux visiteurs d’acheter des produits de qualité dans un cadre authentique tout en visitant des régions superbes. Ces routes sont accessibles sur la carte interactive du site internet www.gustidicorsica.com, et sur des brochures disponibles dans les offices de tourisme.
Nouveau cette année: Une méduse a été ajoutée à la route « Corsica livantina » en 2017, de mi juin à mi septembre j’ouvre mon atelier aux visiteurs sur rendez-vous.
Carte de Corse interactive, chaque point correspond à une activité, cliquez et voyez apparaître les informations.
http://www.gustidicorsica.com/maps.php?lang=fr
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Besoin vital, existentiel même: une cure de soleil en Corse l’hiver pour profiter de longues balades sur le sable et se remplir les yeux d’horizon lumineux. Au loin les montagnes enneigées, au loin la ligne bleue entre la mer et le ciel, au loin les forêts vertes de pins, et au plus près les parfums de myrte et d’agrumes dont le fort cédrat et la douce clémentine.
Agrumes
Convives joyeux de vos restes de pain dur, les ânes sont toujours prêts à se radiner au moindre bruit de sachet de papier!
La star des balades en cette saison est sans aucun doute la plage. Le contraste est plus beau, sa lumière en hiver est incomparable à celle de l’été, plus claire plus lumineuse moins brûlante et surtout plus photogénique.
Retrouvez ces photos et encore bien plus sur la page facebook du blog « La Méduse du Fium’Orbu »
Ce petit mouflon jaune, après le vert de la semaine dernière, je l’ai fait de la couleur des fleurs d’immortelles. Puis j’en ai fait un bleu pour compléter la gamme de couleurs de l’île de Corse, le vert de nos montagnes, le jaune de ces fleurs parfumées, et le bleu du ciel de la mer et des montagnes au loin. Le mouflon rouge vous l’avez compris a peu à voir avec ce sujet, mis à part que c’est mon Rhyton de septembre qui sert à comparer la taille et les formes, et que le rouge est la couleur du coeur. Le mouflon est une force de la nature, fierté cornue à tête triangulaire son côté sauvage et inaccessible fait rêver de montagnes. Posé sur une table de toilette dans une sale de bains décorée de bois et de pierre il serait au top, reste à y transvaser le contenu du nouveau et récupérer ce dernier pour recyclage artistique!
La cloche de rentrée à sonné pour les têtes à remplir et voilà que j’en fabrique des vides. Pour commencer aujourd’hui un rhyton en forme de crâne qui donne suite à mon premier essai du genre avec la tête de chimère encadrée. Il est sculpté directement dans la matière de différentes couches de teintes sur un support en verre récupéré dans la poubelle de la cuisine. Officiellement il est vide comme un ryhton, mais j’ai mis cette plante grasse pour l’immortaliser en photo parce que ça fait punk et ça m’a fait rire. Le suivant est une tête de cheval inspiré lui de deux rhytons exposés au Musée d’Aléria, une tête de chien noire et une tête d’âne beige, ce qui fait de cette dernière sculpture un objet culturel Corse, aux origines très antiques. Autant je relance la mode au pays! Pour compléter la série et rester dans l’objet culturel Corse, j’en ai fait aussi un autre en forme de mouflon. Sur le même châssis en verre que le précédent, ce mouflon rouge et or est modelé d’après modèle photo car en toute sincérité je ne suis jamais allé aussi haut dans la montagne pour en voir. Un cheval j’en vois un chaque semaine pour monter dessus mais un mouflon c’est moins commode à approcher, je remercie donc le photographe Denis Pieraccini pour ses magnifiques clichés qui m’ont permis d’approcher au mieux de la forme de la tête du mouflon dans ma sculpture.
Ce sujet a été choisi pour la rentrée du groupe « AFC Figures d’argile » et fait l’objet d’un article sur le journal Parole de Pâte, je recommande une visite pour admirer les autres travaux sur le même thème.
Ça faisait bien des lustres que j’avais envie d’aller au musée Fesch à Ajaccio, on m’avait parlé de la collection d’italiens dont un Botticelli qui valait bien le détour, et c’est maintenant chose faite. Mais il faudra y retourner car un étage entier était fermé, comble de malchance l’étage des italiens, heureusement le Botticelli était visible ailleurs. Mais alors quelle agréable surprise en arrivant de tomber par hasard sur l’expo temporaire « Bacchanales modernes » et découvrir en toute intimité des sculptures superbes dont plusieurs Rodin et quelques belles affiches de Mucha entre autres. Je n’ai pas tout photographié ni tout noté, j’ai savouré admiré et goûté des yeux le talent audacieux et charnel des oeuvres. L’excuse de la sortie au musée nous a aussi porté au parc A Cupulatta voir des tortues, et piquer une tête dans les eaux limpides de la mer sur la route des sanguinaires. Le centre de la vieille ville est plein de charme, et on en a profité pour faire un tour chez « Empires » craquer pour du Fashion local indispensable, et acheter chez un disquaire le dernier « JC Papi » qui est une pure merveille. Ajaccio, la belle on se reverra…
Septembres 2016 Un peu d’écologie un peu de civisme une grande inquiétude et une petite goutte d’espoir sont à l’origine de cette œuvre provisoire: Les oubliés du tri. Depuis quelques années maintenant que je sais que personne ne trie nos poubelles ni ne les détruit, légende urbaine qui consiste à imaginer des elfes de maison dans les décharges, je suis scandalisée de savoir que toutes nos poubelles non triées finissent dans un volcan gigantesque à proximité de mon domicile, c’est à dire au cœur même de mon paradis terrestre. Après plusieurs crises des déchets dans l’île et plusieurs discours politiques, je vois les chiffres du tri et mon « coming out of trash » n’est plus seulement lié au fait de la décharge, mais au fait que personne ou quasi ne semble en avoir quelque chose à foutre, ça bouge mais si lentement que c’est à peine une brise quand on attend un ouragan de civisme. Sous prétexte qu’un incinérateur ça pollue, on pollue la terre l’eau la mer et même la qualité de l’air en alimentant par 45 000 Tonnes/an ce volcan putride au cœur de notre belle plaine. Par grand vent, les plastiques volent et jonchent nos bords de route comme des fleurs artificielles brillantes et laides dans les ronces fruitées. Mon grand père me disait qu’ici tout pousse, on a la meilleure terre qui soit et l’ensoleillement idéal pour tout ce qui est bon. Faut sortir les cailloux de la terre pour faire les murets avant de planter mais c’est le paradis, je le revois encore beau et fier de sa propriété cernée de galets de fleuve arguant que tout ce qui est corse est meilleur. Mais qu’avons nous fait! Comment avons nous permis une telle aberration! Pardonne nous O Babbo! Alors je sais que la Corse bouge et ce surtout depuis décembre, et j’appelle de tous mes vœux la réussite de ces changements fondamentaux, je vais même être patiente et avoir foi en mes compatriotes. On m’a promis bientôt des bacs de tri plus proches des maisons et c’est bien surtout pour les personnes fragiles ou les récalcitrantes et tout ce qui été fait depuis peu est un grand pas pour rattraper l’immense retard. Mais ne nous trompons pas de direction, le tri doit être exhaustif et proposer un ramassage séparé de tous les plastiques d’un côté et des papiers et cartons de l’autre. Actuellement les emballages sont re-triés après nous, franchement on nous croit pas capables de faire la différence entre un tetrapak et un flacon de gel douche? Dommage car ne récupérer que les emballages d’une catégorie impose d’enfouir l’ensemble des sachets souples à usage unique qui vous en conviendrez sont omniprésents dans chaque confection industrielle, et constituent par conséquent un volume bien supérieur à tout le reste. Absurde exemple: une éco-rechage est un sachet souple qui n’est pas recyclé alors que le flacon l’est. Dans ma famille ces sachets de plastique repartent dans une « valise » en fin de séjour en Corse car en Italie ou nous vivons l’hiver on les recycle, valise poubelle de la diaspora avec cet été une belle robe très classe en prime. Alors si on est capables de trier et on l’est, qu’ils ramassent et recyclent tout et pas seulement ce qui les arrange, y compris les encombrants les branchages et le compost, que l’on cesse enfin de trouver des décharges sauvages et de nourrir ce volcan purulent ce furoncle dans notre si belle plaine du Fium’Orbu. Car non dans le Fium’Orbu on n’est pas des fous, on n’est pas des résidus de pallu ni des sauvages, on n’est pas des rebuts des montagnes et des villes, on n’est pas faits pour encaisser les ordures, on est nous aussi en droit d’avoir un paysage de carte postale et des plages propres, en droit de refuser le béton et d’exiger des platanes et des murets, en droit d’avoir un maquis qui sent l’immortelle et non pas la poubelle, en droit de dire non à ces tonnes d’immondices et d’obliger tout le monde à trier. Quand à ces sachets recyclables non récoltés il va falloir trouver une solution, soit on les recycle soit on n’en achète plus. Parce que franchement cette œuvre d’art, bien que faite en sachets lavés vous pensez bien que j’avais prévu le coup, elle commence vraiment à sentir mauvais.
La nouvelle saison arrive à grand pas et comme toute bonne méduse du Fium’Orbu qui se respecte, je me prépare. Le motif « Tête de Maure » dessiné en 2011 dans l’argile est encore frais et j’en suis très heureuse car la série n’est toujours pas épuisée, en revanche je le propose chaque fois avec des assortiments différents. La nouvelle collection de « Testamora » se décline en couleur avec pas mal de teintes bronze et or dans les dessins et apprêts.
Doux et lisses leurs formes sont arrondies par l’érosion, les galets. En voici quelques uns un peu particuliers dont le toucher peut être même encore plus lisse que celui des vrais, mais dont les couleurs sont assurément moins naturelles. J’ai tout de même essayé de rester dans le thème de la nature avec des tortues et des serpents, mais quelques rouages mécaniques se sont glissés ainsi qu’une tête de Maure. Pour participer à la récolte organisée par le journal Parole de Pâte il fallait utiliser la forme du galet et son aspect lisse mais avec de la couleur pour créer des pendentifs, j’ai fait ceux ci avec les teintes qui m’attirent en ce moment et avec mes dernières cannes. Comme dans la lancée je n’ai pas trop fait attention au gabarit ils sont assez gros, j’ai préféré les monter en grigris même si au départ ils sont montés en pendentif sur chaînette.