Après « Ici pèches » et « ici raisin » en été et en hiver les « Ici clémentines » et « ici oranges », voici un nouveau panneau « ICI ATELIER ». Après un automne pluvieux nous avons eu un Noël bleu et vert, idéal pour faire de belles photos. Parfois, un jour de brouillard tente sa chance et créé une lumière étrange, puis disparait bien vite pour laisser place au bleu. Cette année les oliviers et le myrte sauvages ont comploté sur la taille de leurs fruits et les baies sont quasi identiques, attention de ne pas mettre les olives dans l’eau de vie je ne crois pas que ça soit bon! La quantité de trèfles dans le jardin a transformé le désert en Irlande, et les arbres à feuilles caduques jalousent les agrumes dans un paysage contrasté. La seule expo extérieure que j’ai faite en période de Noël a été un désastre, mis à part les rencontres avec les exposants qui sont des gens super et le plaisir d’écouter les jeunes chanter, j’ai eu froid et pas un chat! De nos échecs on tire des leçons. Pourtant déjà il y a des années j’avais fait en Italie un marché de Noël et j’avais eu si froid que la somme gagnée ce jour là avait été dépensée en sirop antitussif en spray nasal et en anti-inflammatoires le lendemain, j’avais dis alors « jamais plus! ». Pensant qu’en Corse avec le soleil j’aurai eu moins froid, c’était sans compter l’humidité et l’immobilité, là encore le peu récolté est parti le lendemain à la pharmacie. Fort heureusement les vacances de Noël c’est aussi et surtout une série de journées de promenades, de famille et d’excès gastronomiques ….. Je vous épargne les photos d’excès mais voici quelques images de mes balades en #corseorientale à #ghisonaccia et à #ghisoni prises en cette fin d’année 2018. Du bleu du vert et plein de couleurs à l’atelier ainsi que des fruits et des coquillages ….
Meilleurs voeux à tous pour 2019.
PS:Abonnez vous à mes publications pour ne rien perdre des nouveautés et tout savoir sur les prochaines collections, je vous remercie de votre fidélité de vos « likes shares & comments » et à très bientôt …
Catherine
www.medusa.corsica
Ne voyant pas l’intérêt de commencer par du simple, je commence par du compliqué …. en toute logique! Une petite canne en kato polyclay.
Pour dire la vérité, j’ai consacré la première demie journée à conditionner la pâte car j’avais des pains de différente provenance et de différente dureté. Samedi après midi il faisait bon et même un peu chaud et les conditions étaient favorables pour une bon conditionnement. On m’avait dit (ragot du web) qu’il fallait l’écraser taper dessus s’asseoir dessus ou se la caler dans le sous-tif un moment pour la réchauffer, donc comme j’ai un cerveau j’ai attendu l’été 🙂 et j’ai sorti du placard ce rouleau à pâtisserie en marbre bien lourd pour ne pas vriller les rouleaux de ma MP de compétition bleue. Pour les pains les plus raides, j’ai quand même du ajouter du « mix » car je soupçonne que ces pains datent de Mathusalem, en revanche les derniers pains reçus du deuxième fournisseur sont malléables rapidement après un simple aplatissage au rouleau. Après avoir formé des boules dans les teintes unies, j’ai fait quelques essais de mélanges pour obtenir des teintes plus claires et des croisés dont un indigo bien comme j’aime, puis j’ai attaqué les dégradés à la MP cette fois sans aucun problème. La pâte se lisse bien et passe sans craquer jusqu’au cran 9, le pied! Continuer la lecture de kato polyclay test canne première→
Comme un nouveau parfum de glace, une belle robe ou une superbe paire de chaussures, la pâte flexible après cuisson provoque chez moi une envie irrésistible d’essayer! Je vois cette souris complètement flexible et commence à imaginer les jambes et bras de mes médusettes dans cette matière. Mais est-ce-que ça marche vraiment? Je choisis de faire des serpents (fastoches!) pour commencer.
TEST 1
serpents verts à gros œil « BOBYSNAKE » J’essaie une partie de Superflex verte pure, et une partie coupée avec du fluo fimo soft normal.
Je décore un peu pour faire de mes serpents des minis montres amusants en ajoutant un sourire fluo et un gros oeil à la Bobrazovsky et des cornes de diablotin.
Je mets à cuire puis laisse refroidir.
TEST FEXIBILITE
>Première série de photos : La superflex utilisée pure : Je trouve que la matière au toucher ne me plait pas, le serpent ne se plie pas complètement, je constate une cassure dans le creux.
Deuxième série de photos : La Superflex utilisée coupée fimo : Elle réagit curieusement mieux, le serpent se plie presque au maximum pour reprendre sa forme sans problème.
SUPERFLEX PURE
SUPERFLEX coupée FIMO soft
La cuisson s’est effectuée à 110° 30 minutes en partant d’un four froid. Peut être une autre cuisson peut faire évoluer la réactivité de la pâte.
Pâte polymère qui ne va pas au four mais qui se fait bouillir en casserole 30 minutes.
L’argument de vente est qu’on a pas forcément le four à allumer pour un petit bidule. Faut voir…
Il n’existe pas à ma connaissance de coloris différents, à vérifier, car le principe est de créer un objet à peindre aux médiums lumière de la même marque, soit avec de l’acrylique.
Pour essayer, je déchire un bout du carré et ça ressemble à de la pâte das, une argile simple, mais en malaxant, rapidement la consistance se rapproche de la fimo. La boule formée est lisse et douce, pas collante du tout et offre un aspect de caillou de plage brut.
Je modèle un peu et fini par l’incruster dans un moule de visage pour voir. Pas besoin de vaseline ou talc, ça ressort impec sans forcer.
Cuisson au bain marie, je place le médaillon dans l’eau tiède et monte à ébullition. Pressée de toucher j’arrose d’eau froide et … ça a le poids d’une petite porcelaine, légèrement plus lourd de la fimo, et il parait que ça résiste aux chocs….à vérifier aussi ! Bon, c’est mignon, reste à peindre !
Comme je ne vais pas en faire un bijou mais un décor à coudre sur une pochette à bijoux, je protège les pigments non pas avec du vernis mais avec du plastivel à la bombe.
Je tiens à ajouter que pour l’utilisation de cette matière, il ne faut absolument pas être nulle en cuisine. Comme je brûle toujours le rôti, et tout ce qui se mange, j’ai mis mes textures et pendentifs divers à cuire pour la seconde fournée, avant d’aller faire un tour dehors et comme de bien entendu : c’est brûlé!
La pâte fluo, s’utilise pure (molle) ou en médium, elle se mélange avec toutes les couleurs claires mais j’ai remarqué que ça brille moins avec les rouges et dérivés.
Ce qui marche bien : turquoise, jaune safran, rose néon, vert néon, mauve
Ce qui fluotte moins : rouge, orange, les marrons, les résidus de rouge et les couleurs sombres
Dose : fluo + couleur : Moins on ajoute de couleur, plus ça brille.
Une miette de couleur dans une boule fluo (comme dosage, c’est un peu flou…)
Pour 2 miettes, c’est plus franc comme couleur, mais ça brille moins
Mélangé au blanc paillettes = top brillant et blanc
Mélangé au blanc normal = bof
Mélangé au blanc nacré = re bof
Mélangé au translucide = effet glauque assuré ! top fun!
fluo + miette jaune et fluo + miette rose, à côté de fluo + blanc paillette (50/50)
On peut ajouter un peu de blanc pour éclaircir à l’aspect « jour » sans pour autant amoindrir l’effet fluo « nuit »
Si je regarde ces trois boules dans le noir, la blanche, malgré un dosage plus fort ,reste la plus lumineuse. Mais les deux autres sont bien brillantes quand même.
Pour une couleur pastel fluo, je prends 50/50 de blanc paillettes et de fluo + une miette de couleur, puis une demie miette en plus si ça va pas! Les dents de toutes mes cannes smiles sont blanc paillettes et fluo 50/50% ainsi que le blanc des yeux.Les smiles à peau bleue sont fluo+1miette de bleu turquoise. Le dernier essai fluo en date c’est la boule de restes de pâte, recouverte d’une tranche pasta machina 2 de 50/50 de blanc+fluo, le tout recouvert de mokumés très légers, plus des tranches d’insectes ( voir là ) le fluo n’est pas dans le transparent mais dessous.
Premier essai de fimo liquide.
Je sais que ça se mélange bien avec des encres et autres paillettes, mais j’en ai acheté pour protéger des motifs, ou pour remplir un creux. Cette matière, utilisée seule, reste flexible après cuisson, et je me demande si cet aspect n’interagit pas sur la fimo classique, en rendant souple la plaque qui me sert de support. Le pendentif « timbre poste » est un peu souple, or la fimo cuite est très dure. J’émets donc un doute, quand à la solidité des objets conçus de la sorte. Le résultat est cependant bien amusant, et mes enfants s’en disputent la propriété. Ma fille revendique le timbre qu’elle avait reçu sur une lettre de sa grand-mère, mon fils revendique être un garçon comme luky luke, et, dans l’impossibilité de trancher, je l’ai rangé dans un tiroir! En attendant d’en faire d’autres, avec les timbre « cubitus » , « jules verne » , « tintin », et autres qui seront un jour fimotisés…
Explications sur l’utilisation de la résine bi-composants sous forme de tutoriel (images des étapes) effet verre façon liquide ou épaisse en relation avec l’argile polymère, fimo.
Nouvelle fiche technique revue et améliorée le 5 février 2011. Le premier tuto sur ce blog en date du 21 septembre 2006 a été refait avec une meilleure prise de vue et plus de détails.
La résine, ou vernis cristal, se présente en deux parties : la résine et le durcisseur. Sont habituellement fournis, une spatule, des godets gradués, une paire de gants. Prévoir un plan de travail qui ne craint rien et un chiffon au cas ou.
Utilisation et précautions:
Même si la plupart se nettoie à l’eau et au savon pour les instruments, elle n’en reste pas moins un produit toxique. Travailler dans une zone aérée et utiliser les gants. Tenir hors de portée des enfants, et prévenir de ne pas toucher les objets décorés à sécher.
Marques et qualités:
Certains produits jaunissent dans le temps. Certains autres jaunissent lors du mélange sans forcément avoir mal dosé, j’ai rencontré les différents cas de figure. Je recommande la Gedeo et la Cléopatre. En revanche même la Gedéo jaunit avec le temps si elle est mal entreposée, il faut bien respecter le stockage à l’abri de la lumière et de l’humidité. Mais sachez que de toutes les façons la résine continuera de se modifier légèrement dans le temps et changer un peu de teinte, les objets vernis avec la résine sont à entreposer à l’abri de la lumière.
Faire le mélange:
Pour une petite quantité, le doseur fourni peut suffire. Je conseille de choisir un verre à n’utiliser ensuite qu’à cet effet. Il épaissira à la longue! La proportion du mélange est 2 volumes de résine pour 1 volume de durcisseur. Bien respecter les proportions pour obtenir une bonne réaction chimique, sinon la résine risque de rester collante. Mélanger avec la spatule fournie, sans battre, et lentement, afin d’éviter la formation de bulles d’air. Certaines marques sont en 3 pour 1 attention à la notice.
Fluide, liquide à verser:
Dans l’immédiat, le mélange est très fluide, idéal pour faire des inclusions d’objets, ou couvrir le fond de n’importe quoi qui a des bords, il suffit de le verser dans l’objet. C’est cette consistance qui permet un étalage fin comme sur ce collage ou encore en déposer une goutte sur une surface toute petite comme ces minis visages de 1cm.
Fluide dans un moule en silicone :
C’est ce qu’on appelle une inclusion comme dans le cas de la bague ci dessous, une tranche de canne cuite est incluse dans une forme en silicone et le support de bague est rajouté pour une prise complète. Je recommande d’attendre un peu la remontée des bulles, puis de passer de la résine sur l’objet avant de le plonger dans le moule pour éviter qu’une couche de bulles se fixe sur l’objet retourné.
En cas de problème de bulle dans la version fluide pour les très grandes surfaces :
Quand on fait une très grande quantité, il est parfois plus difficile de ne pas avoir de bulles d’air. Avec un cure dents pointu et de la patience, il faut tirer les bulles vers le bord de la zone recouverte et percer les bulles une par une contre les bords. Si vous fumez, fumer une clope dessus sans faire tomber les cendres pour faire éclater les bulles. (Mon papa prof de science m’a refilé le truc, de quand il mettait des sauterelles en cube!) Si comme moi vous ne fumez pas vous avez raison mais débrouillez vous pour ne pas faire de bulle!
Quantité :
Trop peu, la matière ne fait pas le niveau et des zones vides se forment sur l’objet, il faudra en remettre une couche. Il est possible de recouvrir à tout moment même une fois sec. Si ça déborde, on peut couper les coulures séchées mais c’est mieux quand on fait parfait du premier coup.
Réparation de verre cassé :
La résine sert aussi pour réparer les petits accidents sur le verre. Ici un pendentif de Murano cassé dans la longueur et il manque un petit bout. J’utilise une goutte de résine pour encoller les deux plaques de verre coloré qui se sont séparées sur la zone feuille d’or, puis je les colle ensemble grâce à la résine. Le pendentif ainsi ressoudé et pas encore sec est plongé dans une petite quantité de résine au fond d’un moule en slicone. Une fois sec, je coupe le surplus de résine en bas du pendentif et la retouche est invisible.
Épais :
À étaler à la spatule: Une heure environ après avoir fait le mélange, la matière est pâteuse. Elle est idéale pour être étalée à la spatule sur une forme verticale ou ronde sans faire trop de gouttes. Pendant les premières heures de cette technique, je conseille de surveiller presque la spatule à la main, car les gouttes peuvent être encore rattrapées. Comme le principe met à niveau tout seul, la retouche ne se verra pas.
Séchage et durée de durcissement:
Disposer votre création dans un endroit plat, aidez-vous d’un niveau à bulle si nécessaire, hors poussière pour le séchage pendant 24 heures. Quand le dessus commence à sécher, et que l’intérieur de la matière est encore fluide, la surface est très fragile. Le moindre choc à ce stade fait des rides moches à la surface, irréparable ! Suivant la température ambiante, il se peut que l’action chimique soit plus rapide. Si vous dosez trop fortement le durcisseur, la prise peut être immédiate et jaune, horrible ! Respectez bien les consignes de la marque.
Démoulage:
Le pendentif de verre sort facilement du moule en silicone et le surplus est poncé avec un multi tours, comme la bague dont les bords trop tranchants sont limés.
Finitions :
Normalement si l’application est bien faite il n’y a pas de finition. Mais on peut couper les coulures, soit avec un cutter ou avec une pierre à poncer (accessoire dremel) et on peut même lustrer les petites retouches. Les pointes les mieux adaptées aux finitions résine sont la roue de papier de verre, la pierre à polir et le disque de laine d’agneau à utiliser successivement, la première pour dégrossir la deuxième pour lisser bien droit et la dernière pour affiner, le tout sans appuyer. On peut lustrer pour un final parfait avec un pompon ultra leger (PGmini 4810)
Poncer les découpes:
Pour une finition optimum j’utilise le papier de verre waterproof, le 800 d’abord puis le 1200 avant le 2000, avant de lustrer avec le pompon de coton PGmini 4810. Percer avec un outil très fin (107dremel)