Disons la vérité toute nue : je déteste les napperons. J’ai piqué un jour une crise anti-napperons et viré tous ceux que j’ai pu trouver sous les divers objets à mon contact en commençant avec celui sous le vase celui sous le téléphone celui sous le cendrier et je reconnais que le bois la pierre la brique sont bien plus à leur avantage sans être envahis de napperons. Je sais que les griffures dans le vernis sont évitées par les napperons, donc je hais les meubles vernis. La dentelle je l’aime dans l’ameublement un peu, dans les fringues aussi et encore il faut qu’elle soit belle sinon je qualifie la chose de « chiffon ». Mais l’autre soir je m’ennuyais d’avoir fini mon dernier ouvrage au crochet et comme ça sans raison pour m’occuper les mains j’ai fait un napperon, machinalement sans suivre de dessin, et j’ai fait un petit tout simple. Le lendemain j’en ai fait un autre tout aussi simple ne représentant rien du tout à part peut être une fleur. Le troisième soir enfin le naturel chassé revient au galop et le crâne a surgit comme pour me rappeler que ce que je fais ne sert à rien. Devant l’énigme de sa destinée de crâne innocent, j’en ai aussi fait un napperon. La taille du napperon dépend de la duré du téléfilm, un Poirot ça fait un napperon de 15cm de diamètre mais un Barnaby peut faire un bon 20cm!
Maintenant je me demande ceci: Poser ou ne pas poser les napperons sur les meubles? That is the question! En attendant pour ne plus chercher le 1.50 tout fin dans le cabas, je l’ai customisé. Here is l’arme du crime: Objet contondant à pointe courbe servant à prendre un fil dans sa boucle dans un mouvement répétitif compulsif.
Quelques gros plans pour les plus curieux …
Option possible: En rentrant j’ai posé mon minifone sur un crâ-napperon qui trainait sur mon bureau. Finalement ça peut peut-être servir à quelque chose!