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Hiver à ghisonaccia

Besoin vital, existentiel même: une cure de soleil en Corse l’hiver pour profiter de longues balades sur le sable et se remplir les yeux d’horizon lumineux. Au loin les montagnes enneigées, au loin la ligne bleue entre la mer et le ciel, au loin les forêts vertes de pins, et au plus près les parfums de myrte et d’agrumes dont le fort cédrat et la douce clémentine.

Agrumes

Convives joyeux de vos restes de pain dur, les ânes sont toujours prêts à se radiner au moindre bruit de sachet de papier!

La star des balades en cette saison est sans aucun doute la plage. Le contraste est plus beau, sa lumière en hiver est incomparable à celle de l’été,  plus claire plus lumineuse moins brûlante et surtout plus photogénique.

Plage de Ghisonaccia, arbre échoué enseveli
Plage de Ghisonaccia, arbre échoué à contre jour
Plage de Ghisonaccia, arbre échoué en noir et blanc
Plage de Ghisonaccia, panorama en hiver

Retrouvez ces photos et encore bien plus sur la page facebook du blog « La Méduse du Fium’Orbu »

 

Village de Rosse à Ghisoni

Ghisoni Rosse 20227 Photo argentique +/- 1995
Ghisoni Rosse 20227 Photo argentique +/- 1995 je ne sais plus.

C’est à la recherche d’un vieux dessin à encadrer que je suis tombée sur cette vieille photo, image en noir et blanc que j’ai faite à une époque ou même le Polaroïd était pourtant déjà dépassé. Ah, quand j’étais jeune je faisais des balades dans des endroits ou il n’y a rien à voir que des ruines et des animaux errants. Ah, quand j’étais jeune je faisais des photos, maintenant je iPad c’est plus branché et immédiat mais… Dans la chambre noire, je me rappelle l’attente angoissée de voir apparaître l’image comme un fantôme qui se précise dans le bac à révélateur, qu’elle ne fonce pas assez ou quelle fonce trop. Elle me plaît toujours autant pour avoir envie de la montrer aujourd’hui, avec beaucoup de recul. Le matériel est toujours là, et l’envie attend enfouie dans le passé. Si maman m’avait appris à peindre, c’était Papa qui m’avait enseigné la photo, aujourd’hui ces enseignements sont si loin pourtant je me demande si j’ai progressé, si tout ce qui s’est passé après a eu raison de l’envie ou a eu raison de ma curiosité ou au contraire servi à avancer.

Paris juin 2010

Et oui ça date de l’année dernière, j’avais complètement oublié de faire mon habituel petit reportage touristique sur des bons plans à aller voir en revenant de cette balade à Paris. Bien sur pour moi c’était pas seulement du tourisme mais aussi une visite de famille, un bon moment je dois dire car visiter Paris avec des parisiennes ados quand il pleut c’est toujours plus joli 😉



Ces trois jours là nous avions fait les incontournables en commençant par Notre Dame, la visite de l’intérieur avec une gentille dame qui a expliqué avec patience les bas reliefs aux enfants suivie de l’ascension jusqu’aux clochers pour admirer les gargouilles et la vue d’un des plus beaux quartiers de Paris, le tout en se faisant sonner les cloches … aux premières loges comme ont dit! Le lendemain à Versailles, les jardins en musique et les rendez vous devant les jets d’eau, puis la galerie des glaces avec notre portrait dedans bien sur et tant de belles choses à voir ….



Incontournable également le Louvre qui avait tant plu à ma fille quand elle était petite, il était temps d’y retourner et de montrer la « Dame qui sourit » aussi à son petit frère. Nous avons par manque de temps boycotté une aile mais tout ça en trois jours c’était quand même du sport. Je crois avoir passé beaucoup plus de temps dans la galerie des marbres que dans les autres collections. Si mon fils s’est extasié devant les momies de chat et devant à peu près tout ce qui est égyptien de profil avec de l’or, j’ai préféré les « personnages » plus musclés de la galerie des statues. Nous avons énormément aimé les sculptures, certaines nous ont éblouis comme la victoire de Samothrace ou la Vénus de Milo, et d’autres nous ont faire rire comme ce satyre au zizi tordu.



La photo d’Hera (Junon en romain) est en noir et blanc car je voulais faire la comparaison avec mon dessin d’après une copie en plâtre faite en classe justement à quelques centaines de mètres du musée … voir les dessins ici.


Amour et Psyché: Beaucoup de douceur et de poésie entre ces statues de guerriers et de chimères …. un peu d’amour à regarder sans pudeur … trop beau!


Le métier de copiste très règlementé, j’en avais entendu parler mais ce jour là nous avons eu la chance de tomber sur l’un d’entre eux en plein travail. Admirable!


Les jeux vidéos modernes n’ont pas inventé la violence, et Géricault ne connaissait pas les chaussettes Kindy à élastique intégré ….


Une petite promenade en voiture pour finir la journée ou on continu à pieds? VOITURE!!!!!


Allez on rentre …

Voilà, j’ai apprécié revoir ces photos et ça m’a rappelé bien des souvenirs car je ne vous ai pas tout montré mais j’en ai de très chouettes avec ma super soeur et tous nos enfants joyeux. Paris j’y ai vécu longtemps et je vous assure que quand on y habite on sait très bien ou on est même si est content d’être ou on est et je vous parlerai peut être un jour des charmes de l’Emilie Romagne …. mais … bon sang Paris que c’est beau!

Lo squalo di Modena

Non non ce n’est pas moi, je jure que je n’y suis pour rien!

Depuis maintenant plusieurs années, je ne saurais dire tellement j’y suis habituée, à chaque fois que je passe sur cette route je suis en admiration totale pour cette image surréaliste, comme si l’auteur de ce tag m’offrait à moi et juste à moi un spectacle extraordinaire au risque de conduire de travers. Spectacle éphémère et grandiose ce squale apparait seulement aux automobilistes de la rocade de Modène dans un seul sens et juste le temps de la montée sur un pont. Savoir ce qu’il fiche ici au beau milieu de ce champ et surtout surgissant des abîmes terrestres pour nous croquer demeure un mystère. A vous d’éclaircir la chose avec vos impressions, comme j’ai essayé de comprendre de mon côté ce que cette image avait comme impact sur moi, mon humeur pouvant changer en un clin d’oeil devant la bête, comme si croiser ce chemin pouvait influencer la suite de la journée de qui se laisse prendre. J’ai même fait une recherche avec les mots clefs « modena » et « squalo » dans l’espoir de tomber sur un reportage photo sur l’artiste ou un simple article de journal évoquant un oeuvre faite une nuit d’ivresse créatrice, et bien non …  ces deux mots clefs ouvrent seulement la porte de chez Ferrari dont voici une image. Je suppose que la présence du siège social de Ferrari à Modena doit avoir un rapport spirituel avec ce dessin qui justement se trouve entre le siège et les usines de Maranello. La forme en érection tels les menhirs de Filitosa peut être un appel à un certain mysticisme de l’oeuvre mais là on commence à vraiment se torturer le neurone, ensuite toutes les hypothèses sur ce qui est passé par la tête du peintre sont possibles, si ça se trouve c’est « just for fun »!

Challenge fable de La Fontaine



Sur le groupe AFC-les modeleurs de personnages en polymerclay nous avons organisé un challenge sur ce thème. J’ai choisi du livre premier la fable numéro 10: Le loup et l’agneau. J’ai commencé par faire un dessin, chose que je fais rarement pour un modelage et peut être plus souvent pour des motifs (cannes) puis je me suis amusée avec le scan du dessin sur photoshop, et ça a donné cette drôle d’illustration. Je l’ai utilisée pour un trucage, j’ai gommé la statue de cette fontaine pour y placer mon loup repu et ça donne l’impression que ce village est protégé par le gros méchant loup … ! Revenons à nos moutons …enfin à mon agneau! Finalement je me suis dit que de coller de la vraie laine sur un modelage ça pourrait faire aussi trognon que ce pauvre agneau dans le ventre du goinfre. 
J’ai eu plus de mal à faire le loup dont l’expression première fut catastrophique car il avait l’air plus stupide qu’affamé, et pour finir je lui ai ajouté une langue pour en faire une tête de pendu comme s’il existait une fable « le loup et l’agneau 2 la vengeance de la brebis ».  La deuxième tête de loup qui me convient mieux car il a l’air réjoui de celui qui va faire un sale coup sans vergogne comme sa condition de loup le lui permet.

Lien vers la page Wiki sur La Fontaine Lien vers le journal Parole de pâte qui regroupe les différentes participations à ce challenge ARTICLE
Lien vers la fable illustrée par Medusa 😉 : Le Loup et l’Agneau à télécharger ou imprimer pour vos enfants.

Rendons à Cesar ce qui appartient à Cesar …. rendons à ESOPE certaines des fables de La Fontaine, dont celle que j’ai choisie. Grec d’origine Thrace, il a vécu au VII siècle avant J.C. et serait à l’origine de tout. Jean de La Fontaine a ré écrit de la façon la plus admirable et avec beaucoup de poésie des fables antiques d’Esope, qui selon les historiens seraient inspirées déjà à l’époque de contes orientaux Lien vers le site d’où j’ai tiré cette version en latin et une version française. Ici en Italie, La Fontaine on ne connaît pas ou très peu, les fables qu’ils racontent aux enfants ne sont pas en vers traduits du français mais des histoires directement traduites du latin comme celle ci-dessous.

D’un Loup et d’un Agneau. Un Loup buvant à la source d’une fontaine, aperçut un Agneau qui buvait au bas du ruisseau ; il l’aborda tout en colère, et lui fit des reproches de ce qu’il avait troublé son eau. L’Agneau, pour s’excuser, lui représenta qu’il buvait au-dessous de lui, et que l’eau ne pouvait remonter vers sa source. Le Loup redoublant sa rage, dit à l’Agneau qu’il y avait plus de six mois qu’il tenait de lui de mauvais discours.  » Je n’étais pas encore né, répliqua l’Agneau. Il faut donc, repartit le Loup, que ce soit ton père ou ta mère.  » Et sans apporter d’autres raisons, il se jeta sur l’Agneau et le dévora, pour le punir (disait-il) de la mauvaise volonté et de la haine de ses parents.

De lupo et agno Est lupus, est agnus. sitit hic, sitit ille. fluentum Limite non uno querit uterque siti. In summo bibit amne lupus, bibit agnus in imo. Hunc timor inpugnat uerba monente lupo: « Rupisti potumque michi riuoque decorem. »Agnus utrumque negat se racione tuens: Nec tibi nec riuo nocui. nam prona supinum Nescit iter nec adhuc unda nitore caret. Sic iterum tonat ore lupus: Michi dampna minaris. Non minor, agnus ait. Cui lupus: Immo facis. Fecit idem tuus ante pater sex mensibus actis. Cum bene patrisses, crimine patris obi. Agnus ad hec: Tanto non uixi tempore. Predo Sic tonat: An loqueris, furcifer? huncque uorat. Sic nocet innocuo nocuus, causamque nocendi Inuenit. Hii regnant qualibet urbe lupi.

J’espère que ce petit complément vous a intéressé même si ce n’est pas de l’argile ni de la peinture, j’ai aimé joué avec ce challenge comme un enfant qui imagine un dessin pour illustrer ses lectures.

Joyeux Noël 2009 et meilleurs voeux 2010

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Joyeux Noël et Meilleurs vœux pour 2010 Je vous souhaite une année créative sans limite et le succès aux bouts des doigts!
Insolite : Le figuier offre un bien beau spectacle cet hiver, on dirait un cerveau vide sur un miroir, vous ne trouvez pas?
On est vraiment épuisés à ce point là en fin d’année ?

Figuier dans la neige en Italie (modène)

Figuier dans la neige.

Voir les autres Pères Noël de la guirlande de fin d’année sur le journal Parole de pâte
http://paroledepate.canalblog.com/archives/2009/12/25/16260939.html

VENEZIA et MURANO

Un WE en amoureux. Nous avons choisi d’aller par le train de Modène qui avec un changement à Bologne nous fait arriver en gare de Santa Lucia di Venezia à 10h03. Le train entre Mestre et Venise traverse l’eau de façon assez surréaliste pour nous jeter aux pieds du canal. Le vaporetto était là, sous un soleil éclatant, mais nous avons choisi d’attaquer franchement en traversant la ville à pieds pour rejoindre notre hôtel situé dans une ruelle proche de la place San Marco. Après bien des ponts et ruelles, nous trouvons notre calle (ruelle étroite comme un ruisseau!) perpendiculaire à la place. Nous y déposons notre bagage pour partir arpenter plus légers.

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La première impression, surtout avec le soleil de ce WE, était assez éblouissante. Mon mari qui n’était jamais venu s’est trouvé sous le charme de la ville de suite. Il faut s’habituer à la foule d’entrée, sinon on ne peut survivre tellement on est nombreux et variés. Les ruelles enchevêtrées sont bondées, chargées de boutiques aux vitrines colorées, on marche puis soudain un embouteillage se crée suite à un attroupement devant une vitrine plus belle que les autres contenant une oeuvre imposante en verre représentant un clown géant ou autre merveille masquée. Entre le Rialto et la place SM, une boutique de masques suit une boutique de perles suivant elle même une boutique de costumes, puis encore des bijoux et encore des masques, puis des trattorie (restau) des gelaterie (glaces) et un Mac Do, des restaurants et des Hôtels. Certaines ruelles sont réservées aux marques présentes dans tous les centre villes, on peut donc aussi arrivé à poil se chausser et s’habiller sur place avec les mêmes fringues qu’au centre commercial, sans oublier les images mythiques de l’Italie comme celle de la F1. Insolite, une tête de Don camillo (alias Fernandel) présentait des lunettes dans une boutique de fringues. D’autres ruelles, dans un autre quartier (de l’autre côté de la place en allant vers l’Academia) sont plus dédiées aux marques de luxe, et sont entourées d’antiquaires et galeries d’Art, un Picasso dans une vitrine et un ensemble Gucci dans celle d’en face. On tourne pour voir si par là c’est mieux mais à cinquante mètres il n’y a plus rien, “nessuno” et pas un magasin. Venise est ainsi faite, des parcours commerciaux et des traverses désertes, des petits ponts et des culs de sacs. Des gondoliers un peu partout disent “gondola-gondola” quand des gens passent. Ne pas hésiter à négocier la balade en gondole car ils demandent actuellement 100E pour un tour d’une demie heure à 40 minutes et on peut obtenir moins si on se présente à un moment creux. Les restaurateurs postent des attrapeurs devant les panneaux de menus et vous invitent à venir manger chez eux, attention ne vous laissez pas embarquer par courtoisie, allez voir si le menu vous plait au moins! Je vais me taire un peu pour vous montrer des photos de ce qu’on peut voir dans ces ruelles. A tout à l’heure.

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On ne dirait pas comme ça sur la carte, mais Venise, c’est grand! Surtout si on revient régulièrement au Rialto parce que finalement c’est dans ce coin qu’on a repéré un bijou ou un restau ou un marchand de chiffons, mais le plus grandiose reste la place San Marco. Nous avons eu la chance de la voir pendant la messe, on nous laisse entrer dans la basilique sans faire de bruit et comme ça on voit les merveilleuses mosaïques dans un bruit de chants de messe. le soleil du matin entrait et faisait briller les mosaïques de pâte de verre dorées, comme si c’était de l’or pur qui tapissait les voûtes de la basilique. les motifs sont finement dessinés et la qualité de la couleur est extraordinaire. Même dehors sous les différents porches de l’entrée les décors sont somptueux, les marbres sont différents et la façade toute entière est tellement travaillée que ça parait incroyable. Nous en sommes sortis accompagnés des cloches de fin de messe sous un soleil radieux, que du bonheur! Il est X heures 20 sous le lion et les aiguilles de l’horloge bleue marquent la même heure (Ph87). Juste derrière le palais des Doges il y a le pont des soupirs mais il était en travaux (en partie financés par de la pub), ce qui a donné cette photo insolite comme si une page de publicité s’était sauvée d’une revue de mode pour se glisser dans le réel.

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Samedi, nous sommes allés sur l’île de Murano, dans l’espoir de trouver à acheter un stock de perles chez les grossistes et fabricants locaux. Là, gosse déception, seules les boutiques de bijoux étaient ouvertes. Une marchande me dit que les “FORNACE” qui sont les lieux de fabrication ferment les WE et nous indique ou se trouve le plus grand de l’île. Nous y allons et trouvons porte close, cependant on peut apercevoir que l’usinage se fait en grand. Quelques boutiques nous ont éblouis, particulièrement celles consacrées spécifiquement aux lustres, car je n’en avais jamais vu de si gigantesques, de si farfelus, beau aussi mais pas tous 😉 et surtout une telle quantité tous accrochés un peu tassés au dessus de nos têtes! La statue ornementale en forme de virus de verre bleu est … que dire, faites vous votre opinion, mais en tous les cas elle en impose en ce qui concerne le thème artisanal de l’île. j’ai eu le béguin pour des vide-poches et complètement craqué pour le millefiori qui a fait la réputation de cette île.

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Nous repartons de Murano, bredouilles de stock  (pour une perleuse c’est un comble!) mais avec quelques présents bien jolis. Dans le quartiers des boutiques de San Marco, je demande à une commerçante ou sont donc passés les artisans qui travaillaient à la flamme dans les boutiques, ceux que j’avais vus il y a vingt ans, et que je ne trouve plus, qui fabriquaient des petits animaux avec les tubes colorés. Toutes les miniatures que j’avais rapportées je les avais vues faire exprès pour moi. Il me semblait bien que c’était dans ce quartier là. Elle me répond bien triste que les jeunes ne veulent plus apprendre le métier, que c’est dur et qu’il fait chaud de travailler à la flamme et que ça ne nourrit pas assez. Qu’elle même a travaillé pendant des années dans une grande fabrique et qu’elle connait des maîtres qui sont allés enseigner l’art vénitien dans d’autres pays. Un autre commerçant, lui, dispose d’un petit atelier dans un coin de sa boutique. Il explique que son bonbon à 4E est en concurrence avec des bonbons à 50 Centimes faits en Chine. Que ses personnages en verre si typiques de l’art vénitien sont copiés à la chaîne et revendus dans des boutiques de la ville comme du Murano. Il explique qu’il devient difficile de faire la différence car ce sont des maîtres vénitiens qui leur ont enseigné. Ensuite dans une autre boutique, j’entends un vendeur énervé se plaindre qu’un client lui dit qu’il est trop cher et auquel il a répondu qu’il n’avait pas de « chinoiseries” lui! Je dois avouer après cet épisode à la recherche de l’artisan d’art, que je suis repartie un peu déçue, les idées chargées du pessimisme des vénitiens quand à l’avenir de leur spécialité. J’aurais aimé que rien ne changeât jamais de ce que j’avais vu et qui m’avait émerveillé encore plus que les monuments, j’aurais aimé que mon mari aussi voie ce qui avait contribué à l’époque à développer chez moi cette admiration du travail bien fait et beau.
Pour faire transition entre ce propos triste et la suite de la balade, je vais m’amuser à crever les préjugés : Je précise que Venise n’est pas sale si les cochons qui la visitent ne balancent pas leurs bouteilles et papiers dans le canal. J’assure que ça ne sent pas mauvais si on se lave les dessous de bras et si on évite les périodes les plus chaudes. On y mange très bien si on mange italien et si on oublie son chauvinisme ambulant.

Trop épuisés pour marcher, nous avons fait le trajet de retour à la gare en vaporetto dont voici les images prises du pont.

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Le reste dans le train pour Modène a peu d’intérêt, mon mari a dormi comme il a pu et j’ai lu, entre des américains qui se bidonnaient sur je ne sais quoi, et une polonaise qui se faisait draguer sévère par un italien (de Padoue sur la ligne entre Venise et Bologne), la fin de leur histoire je ne la connais pas car nous les avons quittés à Bologne mais ils sont allés bavarder dans un autre compartiment dès que des places plus proches se sont libérées!

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AAAAH ! Venise !

Inspiration Surréaliste

Sur le groupe CREATIONFIMO, nous avons observé des oeuvres surréaliste, telles que SITE beaubourg, ou alors cette photo de Magritte, ou encore les montres molles de Dali, et d’autres encore. Il fallait disposer une réalisation en polymère dans un environnement tel que la scène photographiée soit surréaliste. La polymère doit se reconnaitre et ressortir comme la chose insolite du tableau.
Voici ma participation.

Surréaliste Réel Irréel Limite Frontière Magritte Ciel Chapeau melon Manteau noir Dali Fourchette Cocteau Miroir Regard Œil et méduse bien sûr!
Je reprends le chapeau melon et le ciel nuageux de Magritte adaptée à une photo de moi avec un manteau noir.
La pomme est remplacée par un œil. Œil que j’ ai aimé dans la belle et la bête de Cocteau, ces regards qui animent les objets et sortent des murs. Le jeux de face à face pour des profils légèrement différents en ombre chinoise appuie le jeu du regard dans le miroir, allusion cette fois à Orphée qui le traverse, et des différents regards que l’ on porte sur le réel et sur soi même.
A quel réel j’appartiens, qui suis-je, le profil de gauche ou celui de droite, quel regard je porte sur moi même et quel est celui que vous portez sur moi. Suis-je réelle ou seulement charnelle, ma pensée est elle réelle ou seulement un reflet de mon regard. Peut-on cerner mon regard et le piquer au vif ou suis-je libre de voir dans la direction de mon choix, ai-je raison ou ai-je perdu la raison, le monde est-il tel que je le vois. Et ça peut aller loin tout ça !

Ci dessous des images, étapes à la réalisation de ce thème.

Lien vers le journal et les participations du groupe

Inspiration Land Art

L’ Art’land et la polymère, ou comment lier l’artificielle et chimique polymère à l’art de composer la nature. Sur cette page en première partie, je montre ma participation au thème artistique posé sur le groupe creationfimo. J’ai choisi de jouer avec le paradoxe de l’éphémère création naturelle et de l’immortalité dans la photo, le tout avec les jeux de glaces chers à Andy Golsworthy, la lumière et les transparences. En seconde partie, j’ai regroupé des clichés que j’aime bien. Une Medusa en cailloux de plage, soigneusement péchés au bord de l’eau pour faire les dents. Des traces de pieds, le truc stupide à photographier, mais comme je m’étais dit que peut être ça pourrait servir de fond pour un montage amusant, alors j’ai pris cette stupide photo, la voilà. Quand à la méduse, c’est celle de la vidéo, du marque plage, et de bien des trucages sur ce blog, j’ai utilisé cette image pour la truquer avec la tranche de canne méduse en fimo, comme si elle attendait un bébé bleu dans sa grosse bosse mauve. Vous pouvez admirer les autres travaux des artistes de la polymère sur cette réflexion de groupe sur l’article de Parole de pate.