Giro a l’Accademia di Firenze

Bientôt la rentrée et cette année pour moi aussi! Je vous emmène avec moi pour un tour intime à l’intérieur de l’Académie des beaux arts de Florence dans les salles de classe et une balade photo en ville. Ceci dit faire un tour à Florence n’est pas suffisant du tout car la ville mérite bien plusieurs jours ou même toute une vie. J’avais fait l’aller retour dans la journée début avril pour visiter l’Académie et une petite balade, donc je n’avais pris que quelques photos dont celles pour présenter ma « Giocondina ». Même si mon « Giro » était essentiellement dédié à la sculpture j’ai quand même craqué pour la cathédrale et les ruelles jusqu’au Ponte Vecchio. Je suis déjà venue plusieurs fois en ville, avec les enfants et avec mes parents et ces ruelles m’ont rappelé des souvenirs heureux remontant jusqu’à ce voyage du lycée avec le professeur d’Arts plastiques Jacques Véry qui disait :  » Cathy si les petits cochons ne te mangent pas on fera quelque chose de toi ». À l’académie la fonderie et le travail du marbre sont au programme dès la deuxième année, et la première année est consacrée aux apprentissages des fondamentaux comme le dessin anatomique l’histoire de l’Art et les cours de sculpture et de structure pour la sculpture entre autres. On ne cesse jamais d’apprendre, et où apprendre mieux qu’ici. Je crois qu’avec ces bases classiques solides j’aurai la liberté de me diriger où je veux en explorant aussi bien le figuratif que l’abstrait dans les arguments qui me tiennent à cœur et ne ferme aucune possibilité, ceux qui me connaissent bien savent que je m’intéresse à tout. Florence est un lieu propice à la beauté des Arts et cela force l’humilité, je me sens si petite devant ce qui m’attend, un peu comme ma mini Gioconda dans un monde de géants.
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Exercice de style avec une méduse parisienne

Ce dessin trône au dessus de mon bureau depuis des années et est à l’origine du choix de mon pseudo, car la Méduse pétrifie du regard comme l’argile durcit dans un parallèle séduisant. Bien que la gorgone tue pour créer ses statues macabres alors que le sculpteur au contraire tente de donner un peu de son âme à l’argile qu’il fait durcir, j’aime la comparaison. J’avais oublié de noter le nom de l’auteur de cette sculpture et force de chercher j’ai fini par retrouver l’original sur le site des musées de la ville de Paris, ce qui m’a donné envie de relever le défi d’en faire une version d’argile. (…) Photos et suite du texte dans l’article.