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Stamperia pasta 3D

Pâte polymère qui ne va pas au four mais qui se fait bouillir en casserole 30 minutes.
L’argument de vente est qu’on a pas forcément le four à allumer pour un petit bidule. Faut voir…
Il n’existe pas à ma connaissance de coloris différents, à vérifier, car le principe est de créer un objet à peindre aux médiums lumière de la même marque, soit avec de l’acrylique.




Pour essayer, je déchire un bout du carré et ça ressemble à de la pâte das, une argile simple, mais en malaxant, rapidement la consistance se rapproche de la fimo. La boule formée est lisse et douce, pas collante du tout et offre un aspect de caillou de plage brut.

Je modèle un peu et fini par l’incruster dans un moule de visage pour voir. Pas besoin de vaseline ou talc, ça ressort impec sans forcer.
Cuisson au bain marie, je place le médaillon dans l’eau tiède et monte à ébullition. Pressée de toucher j’arrose d’eau froide et … ça a le poids d’une petite porcelaine, légèrement plus lourd de la fimo, et il parait que ça résiste aux chocs….à vérifier aussi ! Bon, c’est mignon, reste à peindre !
Comme je ne vais pas en faire un bijou mais un décor à coudre sur une pochette à bijoux, je protège les pigments non pas avec du vernis mais avec du plastivel à la bombe.


Je tiens à ajouter que pour l’utilisation de cette matière, il ne faut absolument pas être nulle en cuisine. Comme je brûle toujours le rôti, et tout ce qui se mange, j’ai mis mes textures et pendentifs divers à cuire pour la seconde fournée, avant d’aller faire un tour dehors et comme de bien entendu : c’est brûlé!

 

Cernit transparent glamour et Stamperia

Essai de transparence avec la pâte CERNIT GLAMOUR
Plus souple que la Cernit habituelle, la pâte ne craque pas dans les mains et s’étire bien à la pasta machina, mais sature au cran 5, je ne me risque pas au 6 sûre de voir craquer. Elle colle un peu, mais pour faire un « mokume », ça ne me dérange pas. En modelage pur, en revanche, ça doit agacer un peu.
Je prépare deux tranches de translucide : une en dégradé avec mes couleurs fétiches, le violet et le bleu séparés par une zone vierge, et l’autre unie avec de la poudre de perlimpinpin mauve métalisé mélangée à même la pâte avec une goutte de médium lumière. Les deux tranches ainsi colorées sont emballées en sandwich dans de la feuille d’or, puis superposées pour une spirale. Coupée en trois parts égales, les spirales sont juxtaposées en une canne, que je roule en boule pour l’écraser dans le sens de la coupe.
Le résultat cru est assez sucre d’orge en guimauve, on en mangerait !


Après cuisson, on peut vérifier si l’aspect porcelaine vanté par la marque cernit apparaît…
Voici une jupette, poncée et lustrée, posée sur un soliflore en barbotine devant un broc Quimper. Puis dessous, l’ensemble des perles recouvertes de mokumé avec des intrus en fimo… A vous de juger …